Le tour des stands: Au niveau des chassis, 2/3 des pilotes avaient choisi de rouler soit sur Asso, soit sur Corally. Des Laje, des CRC et des Trinity complètent le plateau. Toutes les Team Associated utilisées étaient des RC12L4. La voiture montée de boite fonctionne très bien. Il semble que l’option la plus prisée soit le pod IRS. 5 voitures sur 8 en étaient équipées. A noter que Pierre-François Brunet utilisait en outre un amortisseur central CRC. Mathias Rascol avait installé des triangles IRS sous lesquels il avait glissé des cales de garde au sol Fiberlight. Les deux seules RC12L4 qualifiées en finale A termineront sur le podium. Chez Corally, la situation fût complètement différente : les 9 voitures de la marque étaient réparties suivant 3 modèles différents ! Regardons tout d’abord la voiture championne du monde, la SP12X : 3 chassis présents et tous dans des configurations différentes, comme l’a sans doute souhaité la marque batave. Jérémy Delalondre utilisait la version Européenne qui comporte un chassis largement ajouré, et un train avant composé de deux bras en alu. Les jantes adaptables sont les Corally. Jérôme Carpentier, lui, utilisait la version Américaine qui possède le même train avant mais un chassis plein. Le dernier modèle, celui de Walter Pollet-Villard, est une version Américaine dotée du train avant CRC. Ce dernier permet des réglages qui ne sont pas autorisés sur le train avant d’origine. Le gros intérêt de la version US est qu’il accepte les jantes américaines. Arnaud Constanty utilisait lui la SP12M Ahoniemi strictement d’origine. En finissant 2ème, il prouve que « l’ancien » chassis reste performant. Christophe Boulain avait modifié sa SP12M Carbone en remplaçant le damper central d’origine par des dampers latéraux CRC et un micro shock VCS. A noter aussi l’utilisation de fil gauge 18 très adapté à l’échelle.
La troisième marque la plus représentée sera Laje dont le meilleur représentant n’est autre que le champion de France en titre, Philippe Vialla. Il utilisait pour cette première manche le modèle « Corner Thief » qui possède un pod articulé par des biellettes. La nervosité du pod est assurée par des ressorts montés sur les dampers latéraux. Philippe, qui parviendra à hisser sa Laje en finale A, n’arrivera jamais à rivaliser. Sa voiture semblait floue et délicate à piloter. Selon lui, la Speedevil 2006 aurait été bien plus efficace. Ce n’est pas faux car les 3 Speedevil 2006 présentes n’avaient rien à envier en terme de comportement par rapport aux Asso ou autre Corally. Georges Camicas Aycardi avait réusiné le pod moteur afin de recevoir des couronnes de petit diamètre. Autre modification apportée, la réhausse de l’amortisseur central. Ce pilote avait aussi confectionné un pare-chocs perso de la plus grande efficacité. La marque CRC était présente avec trois chassis : deux Carpet Knife et une T-Fource. Sur sa Carpet Knife, Brice Lautout avait installé un amortisseur central Tamiya ainsi que la barre avant « Masami ». Simon Rubet disposait de rondelles de différentiel allégées afin de diminuer les masses en rotation. La dernière marque représentée était Trinity avec une Reflex12 et une Spashett Edition 2002 toutes deux d’origine. Au niveau de l’électronique et de la motorisation, 40% des pilotes faisaient confiance à des systèmes brushless. Le gros avantage réside en l’absence d’entretien. Quand on sait qu’il n’y avait que 70 minutes entre 2 manches ramassage compris….L’inconvénient principal est la nécessité d’utiliser un pack de réception pour assurer le bon fonctionnement du contrôleur qui consomme beaucoup. Ce défaut est maintenant corrigé sur les versions « 2007 ». Coté moteurs à charbons, rien à signaler, les bobinages allant de 7T à 17T. Jérôme Carpentier avait installé une tête Orion sur son moteur Corally pour assurer un meilleur refroidissement. Pour alimenter les moteurs, près de 80% des pilotes utilisaient des IB4200. Corally fût le trieur le plus représenté avec ses packs SHV Worlds edition. Simon Rubet et Laurent Begou, quant à eux, faisaient confiance à des packs triés par Markus Mobers. Coté pneus, l’offre devient de plus en plus importante. En effet, outre les traditionnels Jaco, TRC et Corally, plusieurs marques font parler d’elles : BSR, GRP et CRC. Cette dernière a frappé fort en sortant des jantes de grand diamètre et avec des pneus tournés à un diamètre de 47,5 mm. On sort les pneus de la boite et on roule ! De plus la qualité du plastique des jantes est irréprochable. Les duretés utilisées seront le purple à l’avant et le white à l’arrière au début du week-end pour finir par du gris. Les deux produits à pneus les plus utilisés seront le CS et le fish. La course: Un pilote sort du lot d’entrée de jeu le samedi après-midi: Pierre François Brunet. Comme l’année dernière sur cette même piste, il dominera son sujet et tournera autour des autres et prendra la pôle position. Arnaud Constanty et Simon Rubet tireront leur épingle du jeu loin derrière……à un tour ! Le fait marquant de ces qualifications, c'est l’abandon de Walter Pollet-Villard après la première manche de qualification suite à la casse du pod inférieur sur sa SP12X. Le manque de pièce de rechange marquera le coup d’arrêt d’un week-end qui paraissait prometteur : il ne sera jamais délogé de la finale A et finira la course à la 8ème place au général, en n’ayant roulé que 8 minutes…..Gros potentiel donc, qui ne demandera qu’à s’exprimer lors de la deuxième manche de CF. Mathias Rascol se hissera à la quatrième place suivi par Jérôme Carpentier dont c'est la première course nationale en 1/12ème. Il sera suivi de Christophe Boulain et de Philippe Vialla. En finale A, dans la première manche cavalier seul de Pierre-François Brunet qui prendra deux tours au deuxième. Impressionnant ! Derrière Constanty, Carpentier et Rascol batailleront pour les places d’honneur et finiront dans cet ordre et dans le même tour. Viendront ensuite Boulain et Vialla. Rubet abandonnera à six minutes de course. Dans la deuxième manche de finale, Brunet prend le large au départ suivi de Rascol qui tente de suivre le rythme imposé par le leader. A deux minutes trente, Brunet prend un tour à Rubet qui est cinquième !! A la quatrième minute, Vialla explose sa Laje et abandonne. A cinq minutes, Brunet prend un tour à Rascol qui est alors deuxième. Celui-ci se fera prendre un deuxième tour à sept minutes. Tout est dit ! Brunet remporte donc cette deuxième manche devant Rascol, Constanty, Carpentier, Rubet, Vialla et Boulain. Par la même occasion il remporte cette première manche de championnat de France. La trosième finale sera remportée par Rubet devant Carpentier, Rascol, Constanty, Boulain, Vialla. La finale B sera remportée par Jérémy Delalondre, la finale C par Nicolas Tamasi et la finale D par le plus jeune des deux frères, Pierre Delorme. Le bilan du week-end: La piste de Bonneville a vécu sa dernière course. Le club Team Maxim’ôme a su relever le défi d’organiser cette première manche de CF avec succès, dans la bonne humeur malgré le contexte. Le championnat de France, quant à lui, est lancé et de quelle manière : Pierre-François Brunet dominateur (n'hésitez pas à lire son interview), ses adversaires auront à cœur d’inverser la tendance dès la deuxième manche. Coté organisation, le club du Havre mettra sans doute tout en œuvre pour acceuillir lui aussi une dernière fois un CF avant fermeture définitive de la piste. L’interrogation se porte sur la participation. Sera-t-elle en hausse ? Réponse en décembre !
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