Championnat de France
2006
1/10 Touring
EP
2006 manche 1 à Rumilly:
(Reportage: Fabien Valantin / Copyrights © rcinfos
- adaptaweb)
Note: toutes les photos peuvent être
agrandies par un simple clic.
La piste et l'organisation:
Organisation plus que correct, avec la présence
de G. Roch au comptage venu en aide pour leur première manche
de championnat de France électrique, qui j’espère
sera suivi par beaucoup d’autre. Un seul vrai bémol,
le buvette, avec des prix pas tout à fait en rapport avec
la logique des choses, même si l’accueil était
chaleureux (et dieu sait qu’on en a eu besoin lors de ce
week-end de course) et que la qualité était irréprochable,
un point je pense à reprendre pour les courses prochaines.
Sachant que CF se déroulait en "indoor",
la météo extérieur avait une incidence limité,
mais réelle, puisque la salle dans laquelle se trouvait
la dite piste agit comme un "frigo", la température était
par conséquent plus fraiche dedans que dehors. Vendredi
et samedi, pluie et assez froid, pas mal d’humidité dans
la salle, et froid omniprésent dedans comme dehors. Dimanche,
le printemps arrive enfin, mais seulement en fin de matinée,
on a pu enfin sortir les t-shirts et ranger les manteaux.
Les pilotes présents:
Là aussi, bémol,
voir carton rouge, car même si le plateau était somme
toute convenable pour une première, l’indiscipline
de beaucoup à failli coûter cher à notre catégorie.
Dans le règlement FVRC, il est clairement indiqué que
les inscriptions doivent être parvenues au club organisateur
15 jours avant la compétition, hors, 15 jours avant la dite
course, seulement la moitié du plateau était réuni,
par conséquent, le club de Rumilly avait exceptionnellement
autorisé les pilotes à s’inscrire jusqu’au
19 mars, décision qui fût plutôt judicieuse.
Mais je sais de source sûre que certaines inscriptions sont
arrivées
la semaine précédent la course, alors messieurs,
faites un effort pour le bien de tous. Pour en revenir à la
compétition en elle-même, il y avait 40 pilotes classés
en Supersport A, 23 en Supersport B et 9 en Sport. Ambiance détendue
malgré la
fraicheur généralisée, les infos circulaient
bien dans les stand notamment en ce qui concernait les produits à utiliser
pour traiter les pneus. Par contres sur la piste, ce fut moins
propre que par le passé (mais là l’auteur se
fie à des souvenirs qui ne sont plus très
frais). Dommage donc que G. Roch dût prendre autant de sanction,
que se soit en qualif ou en finale et toutes catégories
confondues. Sanctions que beaucoup d’intéressés
n’ont pas forcement trouvé très justes, mais
il est loin d’être d’aisé d’effectuer
cette tache et il fallait que quelqu’un fasse le "sale" boulot,
et on peut dire qu’il l’a fait avec un souci d’impartialité évident.
La course:
Sport: Olivier
Beining réalise
le sans faute dans quasi chacune de ses manches de qualification,
pour finalement s’adjuger la pôle position avec 0 point.
Il est suivi, mais d’assez loin, par Florian Feuiltaine avec
6 points. Pour compléter ce trio de tête, Edouard
Bonnard fini troisième avec 7 points, soit seulement 1 point d’écart
avec Florian, comme quoi même en sport, la lutte fut chaude
! Lors des finales, Olivier Beining fit cavalier
seul, il sut très bien profiter de sa pôle position, par
contre, ses deux poursuivants direct en qualification ont eu
plus de misère à s’en
sortir, Florian par exemple ne finissant que 6ème et Edouard
4ème. A ce petit jeu des chaises musicales, c’est
le jeune pilote originaire de Rumilly qui s’octroie la deuxième
place, en étant parti cinquième, suivi
par Samy Bouterfas, parti lui de la quatrième
place.
Supersport B: La aussi, le "RDX
boy" Fabien Valantin
s’adjuge la pole avec 0 point. Il est suivi par Vincent
Cavard (4 points) qui lutta comme un beau diable avec Gregory Monchy
(3ème
place, avec 6 points), les 2 pilotes nous gratifiant de très
jolies passes d’armes durant leur qualification puisque évoluant
dans le même groupe, un spectacle qui enchanta les spectateurs
présents, à n’en
pas douter. En finale, nous avons droit là aussi à un
cavalier solitaire de la part de Fabien Valantin. Par contre
derrière
on sert les rangs et Vincent n’arrive pas à utiliser
son avantage sur la grille pour faire la différence et fini
malheureusement. Celui qui prend sa place de
second au général
n’est autre que Gregory. Le podium est complété par
Eric Saurou, bien revenu de sa quatrième place.
Supersport A: Attention, gros
calibres présents. La lutte
fût plus que chaude entre Walter Pollet-Villard et Cyril
N’Diaye, avec respectivement 0 et 2 point, la pole a été
dure à définir, mais bon sang, que c’était
joli à voir ! Ensuite, c’est Loic Jasmin qui s’en
tire le mieux, et attrape au vol la troisième place avec
6 points. Le destin ne fut encore une fois pas du côté de
Walter en finale, car après une première manche loupée de
peu et une deuxième parfaite, c’est son moteur qui
fait des siennes dans la dernière, mais on continu d’y
croire. Par conséquent, cela laisse le champ libre à Cyril
qui n’en demandait pas tant. Il remporte cette première
manche de championnat de France. Viennent ensuite Loic Jasmin qui
a réussi à
tirer son épingle du jeu, puis Hugo Ragaut
qui a
bien géré sa cinquième place de
qualification.
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Le podium Sport
(17 et 19 tours):
Sébastien Boucher (2ème), Olivier Beining
(1er) et Samy Bouterfas (3ème). |
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Le podium Supersport
B (12 tours):
Grégory Monchy (2ème), Fabien Valantin (1er)
et Eric Saurou (3ème). |
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Le podium Supersport
A (open):
Loïc Jasmin (2ème), Cyril N'Daye (1er) et
Hugo Ragaut (3ème). |
Matériel:
Xray: grosse représentation
de la marque Xray, que ce soit en FK’04, ‘05 ou T2,
et ce, dans toutes les catégories. Par contre aucune version économique à signaler, à savoir
le modèle Raycer, dommage, surtout lorsque l’on connaît
le rapport qualité/prix de ce modèle. A noter la
difficulté de mise au point de beaucoup de pilotes roulant
avec le dernier modèle en date, la T2. Peut être dû en
partie au choix pléthorique de réglage disponible,
ne serait-ce que sur le choix de la (attention pour les puristes)
rigidité de l’auto. Par contre, les modèles
précédents sont encore très en forme, comme
le prouve le n°3 à l’issus des qualif. Promo,
E. Bonnard, avec une antique FK’04, ou bien même V.
Cavard, second sur la grille de départ Supersport B, avec
une FK’05.
Hotbodies: représention
assez faible malgré des
qualités évidentes, tout comme ses défauts
(en priorité, je dirais sa relative fragilité, mais
c’est une voiture de course après tout, faut pas taper).
Les quelques exemplaires présents sont tous bien préparés,
surtout le modèle d’Hugo Ragaut, vraiment magnifique
réplique de l’auto d’Atsushi Hara, et qui semblait
vraiment marcher fort.
Tamiya: je dirais moins de Tamiya que d’habitude,
peut être à cause
de la multitude de voitures disponibles chez cette marque, TA05
(version économique) 415, 415 MS et 415 MSX « refine
2 », bref l’embarra du choix, peut être trop,
mais à priori, ceux qui ont choisi de faire confiance à la
marque aux 2 étoiles ne semblent pas en mesure de le regretter,
comme par exemple Aurélien Thréhout, récemment
pilote Tamiya et qui nous gratifie d’une très belle
quatrième place en qualif.
Yokomo: très peu de Yokomo dans les stands,
je n’en
ai dénombré que trois très bien préparés
et qui semblaient marcher convenablement sur la piste, reste a
continuer à la régler, mais à trois, ça
ne va pas être évident…
Team Associated: il y en avait presque plus
que d’habitude,
mais quasi toutes les TC4 FT étaient officielles. Il faut
admettre que le travail apporté cet hiver commence à payer,
la preuve en est, la très belle dixième place de
S. Fender en Supersport A, mais aussi la troisième place
en qualifification de G. Monchy en Supersport B. D’un point
de vu technique, pas de grosse news, tout ce qui a été vu était
annoncé depuis un moment sur le site du fabricant. Concernant
la TC3, quelques unes résistent encore, toutes en configuration
FT, ce qui prouve, une fois encore, qu’il ne faut pas être
crésus pour venir jouer en CF et s’amuser.
Schumacher: peu de voitures dans les stands,
et pas toujours au top niveau performance. Chose étrange,
c’est
la marque championne d’Europe en titre, mais malgré ce
titre, elle ne semble pas remporter le succès attendu, dommage,
car le nouveau modèle en date, la MI2 EC, dispose de tout
ce qu’il faut pour aller vite.
Team Losi: je n’ai vu qu’une
seul auto, celle de Rick Ellis, le plus français des pilotes
US. Il semble toujours aussi convaincu de la performance de son
auto, je lui souhaite
d’y arriver, mais ça sera loin d’être
aisé. A noter que la firme Team Losi ne semble pas décidée à commercialiser
la version aperçue aux USA et en Europe, avec le moteur
placé derrière. Autre info, il semblerait que le
Team GM ait définitivement abandonné la Losi, au
profit d’autres marques, comme Philippe Goettelmann, qui
roulait ici avec une Xray T2.
Corally: représentation
assez timide de l’auto,
mais celles présentes marchent plutôt bien, pour preuve
la pole dans les trois catégories. En espérant que
cela fasse réfléchir de potentiels acheteurs. D’un
point de vu technique, celles qui marchent sont proches de la boîte,
mais l’énorme travail effectué dessus cet hiver
a fait que c’était la voiture à battre ce week-end.
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Les couvertures chauffantes MuchMore avec
station de régulation de température sont dorénavant livrable.
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Le rodoir pour les pneus devient quasi
indispensable en touring.
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Millenium nous a présenté les nouveaux
moteurs Integy.
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Les accus GP4300 sont désormais livrables,
ici les Corally présentés par SMS.
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Chez Peak, les GP4300 sont également livrables
depuis quelques jours.
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Les 3800 Fat Boy Vtec sont une bonne alternative
avec un très bon rapport qualité/ prix.
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Chez Corally encore, les traitements pour
pneus sont désormais livrables en stick avec applicateur
très pratique.
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SMS nous a également présenté cet appareil
servant à mesurer la tension des ressorts.
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Electronique: Le concept brushless commence à avoir ses
adeptes, le modèle le plus répandu étant l’ensemble
Novak, soit en 5.5 soit en 4.5. Le 5.5 étant souvent privilégié pour
des raisons de docilité, le 4.5 étant trop « monstrueux »,
pour ma part, je n’ai pas été convaincu par
une quelconque domination de ce concept, la preuve en est, un seul
exemplaire en finale A Supertsport A. Autre concept récemment
autorisé, le fameux système Sepktrum en 2,4 Ghz,
quelques exemplaires visibles dans les stands, mais là aussi
la plupart des gens qui vont vite utilise les bons vieux systèmes à quartz,
réputés pour leur plus grande vitesse de réaction.
Donc toutes ses nouveautés sont certes alléchantes,
mais je pense qu’il faut encore attendre un peu. Maintenant,
concernant les « vieilles » technologies, beaucoup
moins de variateur KO et ses dérivés, peut être
que les pilotes en ont eu assez de leur relative fragilité.
Le dernier Robitronic (qui a plusieurs mois tout de même),
le Icube, commence à faire des adeptes, grâce à ses
performances, à sa taille et à la possibilité de
le relier à un PC pour analyser ce qu’il s’est
passé durant le pack, très pratique ! A ma grande
surprise j’ai vu plus de Keyence Rapida Pro que d’habitude, étonnant
lorsque l’on connait son prix, mais beaucoup moins lorsque
l’on connait ses performances. Sinon aucune vraie nouveauté,
tout est connu depuis un petit moment maintenant.
Moteurs: pour aller vite en Promotion,
il fallait du Corally, l’exception qui confirme la règle,
c’est F.
Feuiltaine , qui réalise le deuxième temps avec le
19t Reedy, mais il semble que si l’ont veut être tranquille,
le 17T Corally semble idéal. Concernant le match 17/19,
je dirais que rien ne remplace le 17T, et ce, à tous les
niveaux. En Supersport B, majorité de Corally encore,
souvent en version 12*1 grooved, pour le feeling que cela apporte.
Un certains
nombre de pilotes font encore confiance aux Team Orion V2, là aussi
en version 12*1, mais pas toujours avec le rotor de la marque Suisse.
En Supersport A, nous avons le droit à plus diversité,
ne serait ce que dans le choix du bobinage. Beaucoup ont commencé avec
des 8T, mais devant les problèmes engendrés par leur
utilisation, que ce soit à la fois du côté variateur
mais aussi et surtout du moteur (beaucoup de moteur explosés
tout au long du weekend, toute marques confondues), beaucoup de
pilote se sont soit tournés vers des bobinages plus « sage »,
soit directement vers un ensemble brushless, mais pour revenir à ce
que j’ai écris précédemment, cette technologie
ne m’a pas paru la plus facile à utiliser pour avoir
des performances au top, et on est loin du comportement miraculeux
cité sur certains forums.
Accus: A part en Sport, où la seul la
liste EFRA 2005 fait foi, tout le monde roulait avec des 4200,
même si un
certains pilotes, dans l’attente de feedback concernant
les GP 4300, roulait en GP 3700 ou IB 3800. D’ailleurs
quelques exemplaires de GP 4300 (Peak, et Corally) ont été amenés
par les 2 magasins présents. En parlant de trieur, de
plus en plus de choses exotiques sont visibles, à l’image
de Fusion Power ou même SMC, une bonne chose.
Carrosseries: La aussi, une liste EFRA existe,
et elle prévaut
pour tout le monde, y comprit pour les sports. Donc le choix se
limitait soit à la Stratus 3 ou Mazda 6, la représentation était
de l’ordre 50/50.
Pneus: Pas grand-chose à dire, puisque c’est encore
imposé (ce qui est d’ailleurs une excellente chose),
donc IAS pour tout le monde en sport, et Vtec LRP/Nosram 30R pour
les Supersport. Par contre, il y a plus de chose à raconter
concernant le traitement: tout le monde avait sa recette, et chacun
en était convaincu, CS longtemps ou pas longtemps, chauffé ou
pas chauffé, Tire Tweak avec les même subtilités,
voir certain produits plus exotiques, beaucoup de choses avaient
l’air de marcher, mais beaucoup de choses aussi ne marchait
pas…
Conclusion:
Que dire de plus que ce qui a déjà été dit:
organisation plus que bien, piste et infrastructure au top, accueil
chaleureux, que demander de plus ? Peut être (enfin surement)
beaucoup plus de discipline de la part des pilotes, car lorsque
l’organisation doit arrêter des essais libres pour
cause de podium surpeuplé, il y a un sérieux dilemme… Enfin
bref, pour la prochaine, tout le monde aura intérêt à se
tenir à carreau, messieurs, la balle est dans votre camp
!
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