Championnat Monster
Contest Tour 2006
Manche 1 à Grenoble:
(Reportage: Karl Jaeger / Copyrights © rcinfos
- adaptaweb)
Note: toutes les photos peuvent être
agrandies par un simple clic.
Après une fulgurante
ascension de la catégorie grosses roues qui s’est
confirmée l’an passé par le lancement presque
en simultanée de plusieurs challenges mono et multi marques
instaurés par les importateurs de la profession, le véritable
championnat qui leur est dédié répondant au
nom de Monster Contest Tour reprend cette année du service.
Celui-ci propose toujours une saine cohabitation entre toutes les
marques au sein de ses épreuves, mais laissera observer
quelques remaniements bienvenus pour affiner la formule. C’est
dans un site enchanteresque situé en plein coeur de la chaîne
montagneuse du département de l’Isère que notre équipe
s’est donc rendue pour assister aux réjouissances
promises par ce spectacle à part entière, dont un
nouveau règlement bien ficelé a vu le jour. Un divertissement
qui sous couvert d’une ambiance compétition, aura
su préserver l’équité entre tous les
intervenants venus se presser en masse pour confronter les performances
hors du commun offertes par leurs engins favoris.
Le programme
Les infrastructures établies à la
base au centre du complexe Grenoblois sont déjà installées
dès notre arrivée sur le site le samedi après-midi.
La plupart des participants sont aussi présents pour des
entraînements préalables, qui seront le lot commun
de chaque réunion pour ceux qui souhaitent procéder
aux ultimes ajustements de leurs châssis. Dix manifestations
rayonnant à travers toute la France figurent au titre
du calendrier 2006, dont un bonus qui sera constitué d’une
course nocturne, vraisemblablement prévue dans la région
centre, aux alentours de la période estivale. Mais pour
l’heure, penchons-nous plutôt sur le règlement,
qui met aux prises deux catégories pour départager
les concurrents. Les engagés classés dans le compartiment
"Stock " doivent
conserver une motorisation d’origine, qu’il s’agisse
d’une propulsion thermique ou électrique, voire équivalente
en terme de caractéristique. C’est là la
principale distinction à satisfaire pour être admis à concourir
ici. La catégorie "Libre" est celle qui
rassemble à n’en
pas douter les pointures de la discipline. Elle autorise toutes
les fantaisies au niveau des options, voir des transformations
(roues arrière directrices par exemple), mais relativise
quand même d’un bémol en n’autorisant
qu’une seule voiture et même moteur à rouler
au cours d’une manche, et ce afin d’empêcher
le phénomène de course à l’armement
qui nuirait sinon à l’égalité des
chances entre tous. Côté organisation, les clubs
souhaitant ultérieurement postuler pour une épreuve,
se devront de proposer au minimum deux zones de trial, ainsi
qu’une épreuve
de vitesse, une course poursuite en parallèle, et pour
finir une course dite "Américaine", ce sont les
conditions à satisfaire
pour être admis dans le challenge, qu’on se le dise
! Pour ce qui concerne maintenant les résultats, on peut
d’ores et déjà annoncer que les quatre meilleures
prestations, sont celles qui seront retenues pour le classement
final. Toute la gestion de course étant assurée
sur les lieux mêmes des manches par des membres du comité MCT
(Monster Contest Tour), avec une comptabilité qui se référera
au système FVRC, incluant une addition de points pour
départager
les concurrents. Précision toutefois, un pilote qui aura
alterné tout
au long de la saison les deux catégories, chose possible,
sera obligatoirement classé en Libre.
Matériel, la diversité domine:
A l’inverse des courses qui se sont précédemment
déroulées, nous aurons cette fois à faire à un
panel de voitures multi marques qui réunit dans son ensemble
la quasi totalité des intervenants actuels. Seule la marque
Tamiya constituera la grande absente de cette première en
compagnie de la marque Kyosho, qui dispose pourtant dans sa gamme
des engins en mesure de pouvoir rivaliser avec les références
actuelles de la catégorie. Cela dit, les principales têtes
d’affiches seront bien présentes au rendez-vous. De
quoi animer les débats d’ensemble, surtout que plusieurs
sensibilités se trouvent également réunies
autour de pilotes originaires des quatre coins de France, pour
cette première. Des équipages Français seront
certes présents en majorité, mais devront surveiller
leurs rétros pour ne pas se faire dépasser par les
pilotes Corses et Suisses engagés. Côté matériel,
nous trouverons donc tout d’abord dans le détail la
dernière mouture en date du fabricant Cen qui répond à la
norme "Génération 2" du fameux Génésis.
Une version renforcée de fond en combles qui propose des
organes de transmission comme le différentiel, désormais
en aluminium avec des jeux de satellites armés d’un
module surdimensionné, puis un support d’axe de boîte
et une barre anti-rapprochement du châssis, par ailleurs
modifiée et dépourvu de son anodisation d’origine
rouge, sur les voitures semi officielles de Pierre Caussignac et
de Laurent Nacache. Sinon, la marque Cen dévoilait également
tout un arsenal de ressorts de suspension aux coloris et duretés
variables, ainsi que des cardans plus costauds attribués à cette
auto. Le second Monster truck le plus récent dérivé de
la monture que nous venons d’évoquer sera également
impliqué dans cette compétition. Il s’agit
du Némésis, qui se différencie par sa monte
pneumatique d’origine plus éloquente qui reçoit
des jantes de série 50 et des carcasses Snipper à mini
lamelles et gros diamètre. Plusieurs nouvelles options se
trouvaient ici à l’honneur pour transcender le comportement
des machines, dont les derniers amortisseurs métalliques à corps
filetés et des cardans dont le diamètre a été grossi
pour lutte contre le phénomène de voilure. Les Némésis
officiels comportaient en outre une marche arrière qui rappelons-le
n’est pas d’origine sur cette auto. Une version disposant
de plaques châssis en kevlar était à l’essai
aux mains de Pierre Caussignac. En revanche, il faut noter que
tous les pilotes engagés sur des véhicules Cen sont
revenus à la configuration de base faisant état de
huit amortisseurs pour gérer la suspension, contrairement à ce
qui avait pu être observé en fin de parcours l’année
dernière, ou dans le but avoué de gagner du poids,
des châssis ne comportant que quatre amortisseurs avaient
vu le jour.
Autre intervenant présent,
Losi, avec son LST, et des pilotes disposant déjà d’options
qui font fureur. Si la base reste conforme à la structure
d’origine dans
son ensemble, des triangulations inférieures et supérieures
en provenance des States font leur apparition sur l’auto
d’Yves Weber. Elles s’identifient au premier
coup d’oeil à leur
couleur bleue, et à leur forme qui épouse encore
mieux les contours des amortisseurs. Ces derniers ne sont
pas en reste puisqu’ils héritent de nouveaux
corps en aluminium filetés de toute beauté,
et dont les molettes de tension sont pourvues d’un
joint torique en caoutchouc par l’intérieur,
de manière à ne pas pouvoir
se dévisser sous l’effet des vibrations engendrées
par le fonctionnement. On note aussi la venue de barres anti-roulis,
bien que celles-ci seront finalement déconnectées
ici après essais, et la présence d’un
imposant roll bar en aluminium qui prend place presque au
centre de la plateforme
pour permettre à l’auto d’épargner
la casse au niveau de sa mécanique centrale en cas
de réception
loupée à l’arrivée des rampes
de saut. Sinon, le Losi d’Yves Weber, toujours lui,
constituait l’une
des attractions des stands en raison de la présence
d’un
moteur OS 30 VG. Ce moteur constitue la riposte à la
concurrence pour contrer la vague de carters 4,6 qui se sont
progressivement
mis en place sur les autos. On passe donc ici encore un cran
au dessus puisque ce moteur est donné pour 5 cc et
une puissance respectable de quand même plus de trois
chevaux. Voilà qui
devrait parler sur la piste !
Les Revo se partagent évidemment la plus grosse part du
gâteau, comme l’on s’en serait douté,
en étant à peu près sur un pied d’égalité avec
les Savage de chez HPI. Globalement, les voitures engagées
ici, demeurent pas mal trafiquées. La nouvelle motorisation
RB TM 323 très typée course a fait son apparition
ici. Cela dit, le leader de la marque : Arnaud Chaussard, préfère
pour sa part le moteur Serpent 3,5 ZX-21. Quelques pièces à caractère
Tuning sont dénombrées ici et là, comme des
basculeurs recomposés en aluminium poli, et toujours les
sempiternels bras de suspension métalliques qui s’accompagnent
de porte fusées ergal. Quelques autos ont adopté à l’unanimité les
tiges d’amortisseurs renforcées en titane mises à disposition
par Traxxas pour un usage intensif. Elles reprennent pour la plupart
des jantes style "Wabash" qui autorisent le montage
de pneus extra larges comme le Moab, le Big Joe où le Dirt
Hawg fabriqués par Proline, et les fameuses pépites
constituées par des écrous de fermeture traités
de 23 mm. A noter chez Proline, l’arrivée de nouvelles
jantes de type "Weld Racing" dont l’originalité porte
sur le fait qu’elles proposent un système d’inserts
latéraux vissés pour fixer les pneus. La procédure
de collage devenant alors aléatoire ! Toujours chez Traxxas,
les pilotes comme Philippe Berniard ou David Delphin pour ne citer
que les plus rapides d’entre-eux, continuent de jouer la
carte T-Maxx thermique. Peu ou prou de modifications relevées à bord
de ces autos, si ce n’est une suspension totalement inédite
faisant intervenir les nouveaux amortisseurs Proline qui équipent
d’ordinaire le Tamiya TNX Pro champion des USA sur la voiture
de Delphin. Ces derniers sont constitués de doubles combinés
associant un corps qui ne fonctionne que sur la fonction hydraulique,
et l’autre avec un système de ressorts à doubles
densités.
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Chez Traxxas, les T-Maxx se sont bien
comportés, emmenés notamment par David Delphin
dont nous apercevons ici la monture. Les pneus à lamelles
ont remplacé les structures à chevrons d’origine,
alors que la motorisation attribuée au 2,5 d’origine
a cédé la place à un Picco P-21 3,5
accouplé à un pot in line.
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Le T-Maxx de David Delphin comportait
ces nouveaux amortisseurs Proline conçus pour fonctionner
avec un double ressort.
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Les Revo de chez Traxxas se sont également
mis à la sauce Brushless. Voici l’auto de Damien
Boinet équipée d’un moteur Brushless
Novak 4400, qui se substitue au TRX 2,5 de série.
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Ce Revo comportait une triangulation inférieure
entièrement revue par New Era, en aluminium évidé.
Notez la barre de soutien en rouge, qui permet aux basculeurs
d’entrer en fonction sur ce monster.
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Le Revo Corse de François-Marie
Olivieri fait partie de l’équipe gagnante qui
remporte cette première manche. Une performance obtenue à partir
d’une auto d’origine seulement embellie de quelques
options bien ciblées.
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Les E-Maxx sont toujours dans la course.
Ils possèdent deux moteurs Titan type 540 qui fonctionnent
de concert au sein de la transmission centrale. On relève
sur cette auto la présence d’un radiateur commun
aux deux bobinages, ainsi que celle d’un ventilateur
pour abaisser la tempèrature du variateur Novak.
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Chez HPI, ô surprise, le dernier Savage
X constituera le grand absent des stands. Il faudra plutôt
compter sur une majorité de Savage 25, ainsi que sur quelques
versions SS équipées
du moteur sept transferts à tirette. En Guest
Stars, nous trouverons une version kitée Truckzilla
réalisée
par l’équipementier Hot Bodies, qui fait
foi d’un
empattement rallongé de 12 millimètres,
puis du moteur démentiel de 7,63 cc ! Pour la
petite touche de fun, on terminera par les versions
quad KFX 700 qui ont poussé comme
des champignons, et qui apportent un petit plus sur
les zones rapides par leur attitude naturelle à prendre
moins de roulis en courbe du fait de ressorts de suspension
raffermis.
En marge de cela, il faudra aussi noter la venue
de quelques voitures hybrides de cette marque, à bord
desquelles les propriétaires
ont adapté un système de roues arrière
directrices. La palme de la plus belle réalisation
reviendra sans conteste à David
Boyat, avec un servo installé en position verticale
sur une plateforme rapportée et reliée à un
second save servo mis en place cette fois au niveau
de la cellule arrière.
Du vrai travail de pro, dans la mesure où le
système
permet s’opter au choix pour des roues fixes
où pivotantes
selon les tracés. L’esthétisme
du célèbre
Best Seller de chez HPI s’enrichit en revanche
de la venue de nombreux modèles type SUT, et
bien sûr des coques
de quad en lexan transparent qui ont permis de réaliser
des décorations personnalisées.
La marque
Thunder Tiger comptera de son côté dans
son rang, ses meilleurs représentants. Ces derniers
s’affichaient
aux mains de la dernière version du MTA 4. Celle-ci
possède
une motorisation qui grimpe d’un ton en laissant
de côté le
Pro-21 3,5 ancienne génération pour le
nouveau Pro-28 de 4,6 cc. L’échappement
latéral qui siégeait
l’an passé a également fait l’objet
d’un
changement puisque l’on retrouvait cette fois
un véritable
résonateur latéral, raccordé en
revanche à l’aide
d’un coude piste hyper court afin de favoriser
les montées
en régime.
En marge des thermiques représentés à environ
75% du plateau, il faudra retenir pour terminer la
fulgurante ascension réalisée par les
monster électriques, dont
plus d’une bonne moitié de l’effectif
résulte
de voitures thermiques à la base, qui ont été transformées.
Ainsi verrons-nous débarquer des réalisations
les plus diverses offrant des performances de tout
premier ordre aux
autos. La plupart des engins sont équipés
de moteurs Brushless qui proviennent du fabricant Novak.
Gérald Delaguette
nous présentera ainsi une version du Savage
pour le moins particulière, puisque des compartiments
ont fleuri sur les côtés du châssis
pour pouvoir réceptionner
deux packs d’accus de 3700 mA de 8,4 volts. Le
moteur revient parfaitement se loger dans la position
centrale la plus favorable à la
répartition des masses.
Nous compterons aussi dans les rangs un MTA 4
Brushless emmené par
Adrien Rubino, puis une horde de Revo, dont celui de
Sylvain Tort a carrément troqué le châssis
d’origine
pour un nouveau modèle de chez "Gorilla".
A noter dans cette nouvelle classe de machines hybrides,
l’arrivée
en force des accus lion polymères, qui a capacité égale,
possèdent l’avantage de diviser le poids
embarqué de
moitié.
La course:
Tout d’abord,
il faut signaler qu’à titre expérimental,
les pilotes seront classés aujourd’hui sur leurs performances
individuelles comme à l’accoutumée, mais qu’ils
feront ensuite l’objet d’un regroupement au sein d’équipes
constituées en accord avec la direction de course. Cinquante
pilotes au total auront été comptabilisés
au niveau des inscriptions. Un chiffre qui sera volontairement
plafonné par l’organisateur, étant donné que
toutes les voitures ne disposent pas encore des nouveaux systèmes
d’émission en 2,4 GHZ. D’où d’éventuels
problèmes de fréquences qui pourraient être
sinon amenés à survenir puisque les voitures, on
le rappelle, sont ici appelées à tourner en même
temps au sein des nombreuses zones.
Hormis ce petit détail, la concurrence va sinon s’installer
d’entrée de jeu sur les trois corridors tracés
pour le trial. On retrouve les deux hommes des montagnes que sont
le Grenoblois Arnaud Chaussard et Philippe Berniard aux prises
avec leurs Revo et T-Maxx respectifs, et le Génésis
2 de Pierre Caussignac, dans un premier temps. Les Monsters doivent
affronter sur leur passage une plateforme composée de bûches
de bois, puis une enfilade de planches mouvantes et des pyramides
en parpaing suivies d’obstacles en tous genres tels que des
trappes dissimulées sur des palettes et enfin un pont à bascule!
Bref, cela ne plaisante pas !
Stéphane D’Angelo
vient se mêler aux débats
sur les parcours lents, talonné de près par Laurent
Tardy puis par les deux pilotes Corsica François Marie
Olivieri et San Marc Mattei. Cela dit les Revo et MTA 4 respectifs
d’Adrien
Mas et d’Adrien Mazzoleni ne totalisent que 30 et 40 points
de retard à l’issue du premier Run et paraissent
déjà en
mesure de tenir la dragée haute à leurs adversaires.
Sur le second parcours de trial, nous allons assister au retour
au premier plan des véhicules Brushless, avec en tête
du cortège le Savage de Gérald Delaguette, suivi
par le Losi LST d’Yves Weber et du Génésis
de Pierre Caussignac.
En dernier ressort, sur la partie la plus délicate à négocier
qui comporte carrément un pan de montage à gravir
en suivant un labyrinthe, Arnaud Chaussard signeront pratiquement
une égalité aux points en devançant d’une
courte tête le Némésis de Kevin Lecardonnel,
alors que la plus belle remontée est ici réalisée
par Damien Boinet sur Revo.
Les concurrents se dirigeront
ensuite vers l’épreuve
du Gymkhana, qui une fois n’est pas coutume, va se tenir
sur la partie bitumée du complexe Grenoblois. Il faut
apparemment réussir à tomber la barre des 25
secondes pour être
dans le coup. Un score tout d’abord réalisé par
Gérald Delaguette et Jean-Daniel Guinet sur son Losi
LST. Mais les concurrents surenchérissent et passent à l’offensive,
avec Michel Della Porta qui aligne un 22,30, puis Yves Weber
qui se place en 22,15, et enfin François Marie Olivieri
et Arnaud Chaussard, qui se calent en vingt secondes tout rond.
Alors que
l’on croyait pourtant les écarts stabilisés,
c’est finalement Sylvain Tort qui met tout le monde d’accord
avec un chrono encore tout fumant de 18,63 réalisé.
Puis nous aborderons ensuite les épreuves de vitesse
qui vont se dérouler en trois temps. Le premiers Runs
s’enchaînent
avec en tête de liste la course parallèle, qui
consiste comme son nom l’indique à effectuer un
slalom sur un tracé donné identique, en tachant
de se montrer plus vite que le concurrent qui concourt en même
temps, côte à côte.
Adrien Mazzoleni va mettre tout le monde au pas, accompagné par
son MTA 4, poursuivi par le Némésis de Stéphane
d’Angelo.
Reste encore à effectuer
la course poursuite sur une piste en terre bien compacte mais au
profil quelques
peu détérioré par
endroit. En premier lieu, nous assisterons à un chassé croisé entre
et le Losi LST de Jean-Daniel Guinet et le Savage de David
Boyat, puis les deux Revo d’Arnaud Chaussard et de
François
Marie Olivieri, qui finissent tout de même par les
supplanter de quelques secondes à l’arrivée.
La bagarre redouble pourtant d’intensité avec
l’arrivée
de Francis Lanjuin et d’Olivier Labrot dans le groupe
de tête, qui parviennent finalement à se classer
troisièmes
de l’épreuve.
Les pilotes vont pour conclure
tout donner sur une course relais qui les amène à "passer
la main" toutes
les deux minutes à quatre équipiers. Certains
connaîtront à l’occasion
quelques ratés en raison de calages. Deux séries
sont prévues au programme. L’équipe formée
des Génésis et Némésis du team
RC8 va s’imposer au premier round, suivie par les Revo
Franco/Corses de François Marie Olivieri et Jean Carloti,
puis d’Arnaud
Chaussard. Dans la deuxième série, les pilotes
Corses reprennent l’avantage sur les monsters de chez
Cen, alors que le suspense est à son comble pour savoir
qui de l’équipe "NTM" formée
par Gerald Delaguette, Francis Lanjuin, Olivier Labrot et
Michel Della Porta où de l’équipe "Robinson" composée
de Patrice Pichery, Laurent Tardy, Jacky Wattier et de Sylvain
Tort va l’emporter. A la faveur de trois secondes en
leur faveur acquises par Francis Lanjuin, ce sont les NTM
qui acquièrent
la troisième place. Mais sur le cumul de l’épreuve,
les deux teams Corse et RC8 se retrouvent à égalité.
Au classement final par équipe,
François Marie Olivieri
s’impose en compagnie de ses deux compatriotes Corses
San Marc Mattei, Jean Carloti et Arnaud Chaussard. La deuxième
place sera occupée par Pierre Caussignac en compagnie
de Kevin Lecardonnel, puis de Laurent Nacache, Cédric
Mollard et de Stéphane D’Angelo. En troisième
position enfin, on retrouve Yves Weber et Adrien Mazzoleni
accompagnés de Thierry Badan, Gilles Briod et
de Christian Chaverri.
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Classement par équipe: |
Rang |
Equipe |
1 |
Team Corsica Monster |
2 |
Team Genebob |
3 |
Team Liberty |
4 |
Team NTM |
5 |
Team Les Nullos |
6 |
Team Power Belley |
7 |
Team Robinson |
8 |
Team Big Wheels |
9 |
Team RC 74 |
10 |
Team 100% Pur Jus |
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