Championnat de France
1/10 Touring
Manche 2 à Lentilly
:
(Reportage: Fabien Valantin / Copyrights © rcinfos
- adaptaweb)
Note: toutes les photos peuvent être
agrandies par un simple clic.
Evènement:
Cela
faisait plus de 15 ans que ce mythique club de la voiture R/C
en France n’avait pas organisé de championnat national électrique,
et l’on peut affirmer que pour un retour, tout fut parfait
pour nous faire passer un excellent weekend de course. Un temps
exceptionnel nous a accompagné durant tout ce weekend, allant
du vendredi pour les essais libres jusqu’au dimanche soir
pour la remise des prix, tout fut parfait là aussi.
Effectifs:
La participation était quasiment la
même
que pour la première manche, à savoir 73 pilotes
classés (contre 72 à Rumilly). Par contre, toujours
les mêmes remarques de la part du président de la
catégorie, le manque chronique de discipline de la part
de beaucoup trop de pilotes, comportement qui était loin
d’être le plus adapté, puisque le président
du club de Lentilly n’est autre que le président de
notre fédération, et que par conséquent, si
vous voulez qu’on nous accueille encore durant les prochaines
années sur des pistes de "thermiciens", il
faudra régler ce problème, et vite.
Ambiance:
On peut dire quelle fut plutôt bonne,
quoi que peut être moins sereine que lors de la première
manche, car les retrouvailles avaient déjà été faites à Rumilly
et que tout le monde avait pu jauger des forces en présence
pour cette nouvelle saison. Une autre raison est que ce CF se déroulait
au sein d’un club pro-thermique et qu’une incompréhension
mutuelle existait un peu le vendredi après-midi et le samedi
matin, mais lorsque la course trouva son rythme de croisière,
tout devint beaucoup plus paisible, chacun sachant ce qu’il
avait à faire.
Matériel :
Xray: toujours autant d’Xray
dans les stands, toutes générations
confondues (l’on pouvait même apercevoir une antique mais
toujours performante T1 de la première heure). Par contre, si
les FK 05 marchaient plutôt bien dans leur ensemble, ce n’était
pas vraiment le même son de cloche pour les T2, à l’image
des frères Urbain, obligés d’employer des réglages
d’après eux assez peu orthodoxes pour arriver à les
faire fonctionner à peu près selon leurs désidératas.
Pourtant les performances sont là, à l’image de S.
Bellity qui place la première T2 à la porte de la finale,
mais pour l’heure rien de dramatique, la volonté des pilotes étant
souvent plus forte que les problèmes rencontrés. D’un
point de vue nouveauté, rien à signaler, si ce n’est
l’utilisation par J. Urbain d’un spool de fabrication artisanale,
mi acier traité/ mi drelin, une bien jolie pièce que l’on
doit à M. Jasmin père.
Hotbodies: peut être la seule
vraie nouveauté de
ce championnat de France en ce qui concerne le matériel, la présence
d’une
Hotbodies Cyclone Surikarn Edition, exemplaire amené par E. Orer.
D’après Eugène, l’auto est la même mais
en mieux, mais ça, on pouvait s’en douter ;) En fait, les
efforts ont surtout été faits pour augmenter la fiabilité de
l’auto sur le moyen terme, et diminuer ainsi l’entretient.
Pour réaliser cela, l’utilisation de l’aluminium a été assez
prononcé, comme par exemple le différentiel ou encore le
renvoi de direction. Le pilote semblait très content de son auto,
mais déplore le manque de soutient de la part de l’importateur
officiel en France, car pour faire marcher une auto, il faut un
team, et malheureusement, il n’y en a pas.
Tamiya: carton plein pour Tamiya ce
weekend, avec 4 autos aux 4 premières
places ! Les "TamTam" semblent marcher très fort
en ce moment. Puisque l’on parlait précédemment qu’il
fallait un team pour faire avancer les choses, et bien je crois
que les Tamiya boys l’on bien compris, les efforts étaient
concentrés
de façon très "géographique" dans
les stands, et les infos circulaient bien au milieu de tout ça,
par conséquent, pas de miracles, les résultats sont là.
Pour ce qui est du choix de l’auto, toutes les attentions étaient
portées sur le 415 MSX Refine 2, attentions portées à tous
les sens du terme, puisque les autos étaient à chaque fois
démontées, vérifiées puis remontées
entre chaque manche, beaucoup de travail donc.
Team Associated: autant de voitures
de Costa Mesa présentes
dans les stands qu’à Rumilly, mais par contre, les performances
en moins. D’ailleurs, comme à Rumilly, la meilleure représentante
de la marque en Supersport A était une antique TC3 FT, très
loin devant la première TC4. Le mal caractérisant l’auto
n’est malheureusement toujours pas repéré, mais la
bonne volonté et la passion caractérisant les pilotes viendront
peut être un jour à bout de ces éternels défauts
de jeunesse.
Schumacher: très peu de voitures
aperçues dans les stands.
Apparemment, depuis Rumilly, aucun kit d’origine anglais n’a été monté dans
l’optique de rouler en championnat de France, pourtant, les 2 pilotes
officiels avec des voitures proches de la version stock n’ont pas
trop de peine pour les faire aller vite, puisque tous deux se retrouveront
en finale A. D’un point de vue technique, aucune nouveauté n’était à signaler.
Corally: un peu plus de voitures que
la fois précédente,
peut-être grâce à la proximité de l’importateur
officiel de la marque. Les pilotes officiels ont surtout eu des
soucis avec leur moteur, les châssis eux, n’ont eu à souffrir
d’aucune critique majeure, surtout que les pilotes commencent à bien
connaître l’auto et savent l’adapter à chaque
tracé. A noter le très beau tir groupé en Supersport
B, 4 RDX au 4 premières places, difficile de mieux faire.
Autres: ni de Team Losi, ni de Yokomo
aperçues
dans les stands, dommage, car si l’on connaît tous les défauts
de la JRXS, la Yok’ BD reste une très belle auto et surtout
performante, et cela ne ferait pas de mal à la diversité du
plateau.
Electronique: brushless volume 2. Après la "démonstration" de
Rumilly, le concept brushless nous a encore montré l’une
de ses nombreuses facettes : les tops radio. Non pas que cette
fois-ci leur performance fût prise en défaut, mais plutôt
leur facilité à attirer les ennuis radio, car sur la quantité de
pilotes arrivée le vendredi avec un ensemble brushless, nombre
d’entre eux ont soit remis leur "ancien" ensemble,
soit ont fait fonctionner leur contrôleur en mode brushed. Nous
sommes alors en droit de nous poser pas mal de questions quant
au devenir de ce genre de produit, car même s’ils ne subissent
aucun problème d’ordre extérieur, cette technologie
semble encore assez fragile, surtout en ce qui concerne les contrôleurs,
et qu’avec l’utilisation intensive que l’on en fait,
il est fort à parier que ce genre de contrariété soit
assez récurrente, sauf si les constructeurs font leur boulot.
Pour le reste, on trouve toujours autant de variateurs se basant
sur la technologie du KO VFS1et le Icube de Robitronic continue
sa percée.
Accus: la liste EFRA existant depuis maintenant depuis presque 4 mois,
aucune nouveauté n’était visible dans les stands,
pas de pack LiPo en practice le vendredi ni de Force 4300 (qui
serait apparemment du GP re-gainé, info à confirmer). Concernant
les packs "légaux", beaucoup de pilotes ont soudé des
GP 4300 dans la soirée de vendredi à samedi, avec comme
conclusion à l’issue de leur test grandeur, qu’ils
sont en tout cas pour le moment moins bons que les IB 4200, le
souci provenant notamment de la délivrance de la tension. On peut
supposer que le problème est connu chez GP et qu’ils vont
très
rapidement le régler , en tout cas espérons le.
Carrosseries: le choix se résumait à 2
modèles,
Stratus 3 ou Mazda 6, avec une légère prédominance
de Stratus 3, mais si l’on souhaitait un peu plus de "train
avant", la Mazda 6 était un choix assez pertinent.
Moteurs Sport: pour aller vite, il fallait un 17 tour
Corally, quoi qu’en disent certains. Le seul souci avec ce moteur,
c’est
sa légère tendance à l’auto-immolation, surtout
en fin de manche lorsque l’on se dit "j’ai gagné" et
que la douce odeur de brûlé envahit la piste... Mais si
l’on décidait de passer outre cette mise en garde, on pouvait
aller très vite avec. Peu de 19t aperçus dans les stands,
surement dû à la topographie de la piste ne les favorisant
pas vraiment. Au sujet des rapports, cela variait de 5,5 à 6.
Moteurs Supersport B: beaucoup de Corally
Black sur les autos, suivi par les Team Orion V2 (toutes éditions
confondues), pour finir, quelque Checkpoint et un DC Motorsports, sur
base Checkpoint. Le
bobinage utilisé était dans la très grande majorité des
12*1, en grooved ou équivalent et les rapports tirés par
les différents concurrents allaient de 6 à 7, avec des
résultats sur la piste très équivalents.
Moteurs Supersport A: à part pour une
minorité de
pilotes qui avait décidé de garder leur brushless, les
pilotes roulant avec des "brushed" utilisaient des rotors allant
de 9 à 6
tours, toujours en simple avec des rapports allant de 8 à 10.
Des soucis sont apparus sur les nouveaux modèles de rotor Corally,
enfin souci, il faut le dire vite puisque seuls deux pilotes en
ont rencontré,
la faute à peut-être trop d’exigence... Pour le reste
des marques, aucune nouveauté, tout a été montré à Rumilly.
Pneus: RAS de ce côté-là, les IAS sont plus que
connus et remplissent toujours aussi bien leur rôle, quel que soit
le type de piste, et les Vtec 30R fonctionnent plutôt bien, avec
par contre, beaucoup plus de variantes au niveau des techniques
pour les faire fonctionner, puisque certains pilotes ne faisaient rien,
alors
que d’autres la totale (peinture + chauffage), avec des résultats
très similaires au niveau des temps aux tours.
Les
qualifications:
Sport: c’est O. Beining
avec 0 point qui s’empare de la pole après s’être
réveillé le samedi après-midi voyant qu’il
ne lui restait pas d’autre alternative que de se bouger, car
F. Queva (4 points) avait faim de cette pole ! Pour finir avec ce
trio de tête, c’est N. Aubert (8 points) qui ferme la
marche. La quatrième position revient à G. Rizet, la
cinquième à F. Feuiltaine, suivent Y. Gradelet, S.
Bouterfas, V. Begou, C. Grinand et S. Christophe.
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