Deuxième manche du Championnat de France 1/10 Touring EP à Rumilly:
(reportage et photos: Fabien Valantin / Copyrights © rcinfos
- adaptaweb)
Note: toutes les photos peuvent être
agrandies par un simple clic.
Cette seconde manche était organisée par le club de Rumilly, Haute-Savoie, club qui était déjà l’hôte
de la première manche 2006 et qui avait déjà fait fort bonne impression à l’époque. Contrairement à l’année
dernière, une température plus que printanière nous a accompagné tout au long du week-end, même l’arrivée
impromptue d’un orage dimanche après midi ne refroidit que très modérément les ardeurs des pilotes. Cette
année, la piste n’avait que peu changée par rapport à l’année dernière, si ce n’est
la réalisation de vibreur en béton, qui jouèrent très bien leur rôle « d’arbitre ». Pour
ce qui est de l’organisation à proprement parler, aucun incident ou souci n’est venu perturber la course, mais il faut
dire qu’était venu en renfort G. Roch au comptage, bien aidé par les bénévoles du club pour encadrer tout
ce joli monde. Seul vrai point négatif, la buvette: le service et la qualité étaient bien présents, mais les
tarifs élevés ont fait quelque peu fuir les pilotes. Dommage, en espérant qu’une correction soit apportée
lors des prochains rendez-vous.
La participation: Elle dépassa toutes les espérances avec un total de
88 pilotes présents. D’ailleurs lors du briefing du samedi matin, M. Vialla félicita les pilotes pour leurs efforts (ndlr
: il est dommage d’en arriver à féliciter les pilotes pour des faits qui sont obligatoires selon le règlement
en vigueur). Bref, 88 pilotes, c’est très bien, en espérant une constance sur le reste de la saison. Les pilotes étaient
répartis
comme suit:
-Sport: 7 pilotes
-Supersport B: 41 pilotes
-Supersport A: 40 pilotes
La piste: Comme à notre habitude nous
allons effectuer un tour ensemble: tout commence par une longue ligne droite (à vue de nez 30m) qui se finit par un gros freinage,
débouchant sur une chicane légèrement inclinée vers la droite qu’il faut impérativement effleurer
sous peine d’envol dont l’atterrissage en douceur n’est pas garanti. S’en suit un petit bout droit qui vous replonge
dans une petite courbe gauche à 180°, qui forme avec le virage suivant une sorte de pif paf. Là aussi effleurement obligatoire,
sinon ça n'avance pas... On continue en mode pif paf, avec un exemplaire situé sous le podium, dont la vitesse ici détermine
la vitesse 10m plus loin, autant dire qu’il ne faut pas se louper, car il s’agira encore une fois de pif paf mais dans lequel
il faut passer tout droit pour être debout sur les freins à la fin. On passe une courbe sur la droite puis un bout droit, chicane,
re-bout droit et là, on arrive au juge de paix de la piste, l’endroit où il ne fallait pas sortir pour faire de vieux
os. C’est un enchaînement de légers virages, avec comme garde frontière des vibreurs avec qui il ne faisait pas
bon taper la discute... Mais cette partie est primordiale car elle conditionne le début de la ligne droite, et des pole positions
se sont vu anéanties dans ce passage. "Et de un" pourrait-on dire même s’il faut en faire encore d'autres, courage...
 |
 |
 |
 |
|
Référence:
Pour pouvoir prétendre à une bonne place, il fallait effectuer au moins:
-21T et même 22T en SSA
-19/20 T en SSB
-18 T en promo. |
Technique:
Yokomo: plus de modèles que d’habitude, on en dénombrait 4, toutes
des MR4 BD Masami replica. Pas de nouveauté à signaler, les pilotes semblent contents de leur auto.
Team Associated: une seule
auto présente dans les stands, il s’agissait d’une TC4 team, elle roulait en promotion dans les mains d’un jeune
pilote local.
Xray: plusieurs générations étaient visibles, allant de la FK04 à la
T2 007’. Les T2 007’ officielles
semblaient déconcertantes de facilité, ce qui explique probablement leur résultat.
Tamiya: de moins en moins d’auto,
il semblerait que les pilotes fatiguent de l’entretient fastidieux, au profit des châssis slovaque entre autre. Toutes les Tamiya étaient
des MRE.
Hotbodies: là aussi, une désaffection sérieuse de l’auto
se produit. Les raisons sont certainement les même que pour Tamiya.
Les qualifications:
Promo: Le «petit» Boucher s’empare facilement de la pole pour
ne plus la lâcher, il est suivit par C. Simon en 2 et en 3 P. Coisson.
SSB: la bataille fît rage entre deux des leaders du championnat
O. Beining et V. Cavard, mais la pôle position sera attribuée au premier cité, Vincent lui finira deuxième. En
3, M. Berty, qui s'en tire bien malgré de gros problèmes d'électronique samedi.
SSA: c'est C. N'Diaye qui s'empare de
la pole, suivit de près par J. Delalondre et L. Jasmin
Les finales:
Promo: tout comme en qualification, S. Boucher sera intraitable sur la piste, laissant
ces adversaires les plus proches se débrouiller entre eux. Au final, C. Simon conserve sa deuxième place mais P. Coisson perd
lui sa troisième place au profit de P. Gradelet.
SSB: à l'image de ce qu'il s'est passé en promo, le pole man met tout
le monde d'accord et gagne les deux premières manches de finale. La bagarre, il fallait la chercher juste derrière, pour l'obtention
des places d'honneur. La lutte fît rage entre V. Cavard et M. Berty, et la balance pencha en faveur de ce dernier, au prix d'un gros
effort pour conserver jusqu'au dernier moment son avantage.
SSA: pour le suspens, il fallait regarder du côté du SSA, puisque
il fallut attendre jusqu'à la dernière finale pour connaître le vainqueur. Et c'est C. N'Diaye, fort de sa pole position,
qui s'impose devant A. Thréhout, bien revenu de sa 4ème place. Pour compléter ce tableau d'honneur, J. Delalondre.
 |
 |
 |
 |
|
Le podium Promo:
C. Simon (3), S. Boucher (1) et P. Gradelet (2). |
 |
|
Le podium SSB:
M. Berty (2), O. Beining (1) et V. Cavard (3). |
 |
|
Le podium SSA:
A. Thréhout (2), C. N'Diaye (1) et J. Delalondre (3). |
La carte postale:
Un bien bon week-end s'achève, avec de belles bagarres, du fair-play et des autos qui vont vite.
D'ailleurs, les nombreux spectateurs présents ne se sont pas trompés et je pense, sont repartis heureux de cette expérience.
Rendez vous donc à Bourg en Bresse dans un mois, en espérant des conditions moins humides qu'il y a deux ans.
|
 |
|