Championnat de France
Elite 1/8 Buggy
2006 - manche 2 à Clamart:
(Reportage: Karl Jaeger / Copyrights © rcinfos
- adaptaweb)
Après la
rencontre en terre méditerranéenne
vécue le mois dernier à Pierrefeu du Var, le match
retour s’annonçait des plus prometteur pour le spectacle
de cette deuxième manche, qui allait amener cette fois tout
le circus du TT Français dans le département huppé des
hauts de seine, à Clamart pour être précis. Cent
vingt concurrents avaient répondus présent à l’appel
lancé par le club Arc 14 en dépit de la proximité toute
relative de la seconde épreuve du CFB qui avait lieu à Noeux
les Mines, et qui empiétera quelque peu sur l’effectif
global habituel. Il n’empêche: tous les meilleurs seront
au rendez-vous pour des débats qui s’avèreront à notre
plus grand regret mitigés dans la mesure où la pluie
viendra ponctuer la rencontre, jusqu’à conduire à l’impossibilité de
courir les finales.
La piste:
Celle-ci
allait constituer l’inconnue
pour la plupart du parc pilote, pour ne pas dire quasiment pour l’intégralité des
engagés, à l’exception près des Parisiens
et Franciliens, favorisés ici, puisque ce circuit constitue
leur terrain de chasse favori au niveau des courses Open.
Ici, le mot d’ordre pourrait se résumer à "gaz
partout" ! La ligne droite importante permet d’exploiter
dans les derniers retranchements la puissance du moteur, et le
relief du terrain demeure stable sur toute la distance de course,
car les
organisateurs se sont évertués à bien dammer
la terre aux endroits les plus succéptibles de subir une
détérioration.
Il faut signaler en outre la présence d’une table
Américaine
et d’une chicane sur le parcours, ainsi que d’une courbe
relevée où les secondes peuvent se mettre à défiler
sévèrement, si l’on s’est mal positionné en
entrée.
La météo:
Comme (trop) souvent en ces week end dominicaux, les prévisions
annoncées par les Cassandres de la météo semblaient
tendre vers le piètre et le maussade. Elles seront déjouées
pour un temps lors de la première journée du samedi
où les qualifications se dérouleront par un temps clément
et ensoleillé. Le lendemain, on nous annonçait le déluge
! Celui-ci aura finalement bien lieu. Dans une moindre mesure, certes,
mais quand même au point d’aller jusqu’à entacher
la fin de course et ses duels tant attendus, en raison de l’arrivée
d’une pluie battante.
Organisation:
La
présidence de ce club emblématique de la région
Parisienne, malgré son arrivée récente dans
le monde des CF, n’aura qu’à se féliciter
de la compétence et du professionnalisme des membres qui l’entourent.
Il faut dire que ce club est quand même l’un des plus
vieux à être encore en place à la périphérie
de la capitale, et qu’il compte quand même à son
actif près de vingt cinq ans d’existence ! Bref, autant
dire que l’organisation est maintenant bien rodée. Surtout,
les infrastructures se sont encore embellies au fur et à mesure
du temps, pour aboutir à un complexe désormais digne
des références de la discipline en terme d’agréments.
Relevons notamment la qualité de la restauration mise ici
en avant, et la capacité à savoir prendre rapidement
les bonnes décisions, lorsqu’il s’agira de faire
voter les pilotes en faveur d’un pour ou contre pour effectuer
les finales sous la pluie. L’activité dans
les stands:
Deux mois à peine après l’ouverture du championnat
2006, autant avouer que l’activité ne semble pas faiblir,
bien au contraire. Les nouveautés continuent donc à se
déverser sur la catégorie comme va l’authentifier
le récit généreux du flot de scoops saisis
en plein vol en ces lieux. L’importateur DJTS sera le
premier à nous
ouvrir ses valises abondement remplies. Nous découvrirons
enfin le moteur Ninja qui était attendu comme le Messie
depuis quelques mois. Ce nouveau carter possède une chemise
piston à 5
transferts et hérite d’une finition irréprochable
qui découle
du génial coup de crayon attribué par son géniteur,
qui n’est autre Mario Rossi. Le Ninja comporte dans les grandes
lignes une culasse haute hyper profilée affublée
de neuf ailettes de refroidissement et de quatre vis de fixation
en
dépit de huit ouvertures présentes tout le long de
sa circonférence. Sa mécanique interne hérite
d’un vilebrequin traité et généreusement
dimensionné, ainsi que d’un piston dont le dessus
de la calotte reçoit un fraisage pour soulager le taux de
compression. En outre, le Ninja est accompagné d’un
carburateur métallique à venturi
variable et son équipement s’enorgueillit de la présence
de série des petits ressort qui serviront à maintenir
en place l’échappement in line, et de mini durites
de protection qui limitent le risque d’endommagement des
parties métalliques. Un pot spécifique se référant
du label Ninja a également été aperçu
sur les voitures déjà pourvues de ce moteur, à l’instar
des MBX5 d’Arnaud Matohanza et de Renaud Savoya. En parallèle
de cela, le distributeur Recab Racing lèvera le voile sur
la réplique de ce moteur qu’il s’apprête à distribuer
en France sous la dénomination Falcon RS. La base mécanique
reste identique à celle précédemment décrite, à l’exception
de la culasse qui change de couleur et de forme.
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Ceci n’est pas une boîte de
tuperweare, mais plutôt le nouvel enrobage de présentation
bien étanche qui contient le moteur Ninja distribué par
DJTS.
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Le moteur Ninja constitue l’une des
nouveautés très attendues de ce début
de saison. Il s’agit d’un carter conçu par
Mario Rossi et fabriqué en Italie par la firme GRP,
plus connue jusqu’à présent du monde du
pneumatique. Sa ligne est en tous cas absolument superbe !
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L’une des faces du carburateur porte
les deux inscriptions "MR", comme Mario Rossi,
qui a en fait décidé de se détacher de
la firme Novarossi pour laquelle il oeuvrait jusqu’à présent,
pour se lancer dans sa propre gamme de moteurs. Une buse à venturi
variable reste d’actualité sur ce moteur.
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Le carter possède un numéro
de série ainsi que la source d’identification.
Notez les ailettes de refroidissement, qui sont ici constituées
par des fraisages conséquents pratiqués tout
autour de la partie qui entoure le canal du vilebrequin, ainsi
que les bâtis qui se trouvent allégés sur
la tranche.
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La culasse du moteur Ninja est composée
de neuf ailettes de refroidissement. Elle reprend les signes
d’identification exacts du produit qui sont Ninja MR21-B01.
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On ne trouve que quatre vis pour sceller
la culasse via le carter, alors que cette dernière possède
pourtant huit trous en trompe l’oeil, visibles depuis
l’extérieur. On remarque immédiatement
la présence d’un fraisage central qui affecte
le dessus de la calotte du piston, pour faire chuter le taux
de compression et obtenir ainsi des perfs optimales à haut
régime.
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Le siège de la culasse laisse entrevoir
huit trous dont quatre sont en réalité destinés à l’allègement.
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Chez l’importateur Recab Racing distributeur
du Crono, la nouveauté était constituée
par l’arrivée du nouveau moteur Falcon RS, qui
n’est autre que la réplique du moteur Ninja fabriqué par
GRP en Italie. La mécanique interne ne change pas. C’est
seulement la culasse qui observe un changement de teinte et
de coupe pour se différencier.
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Retour sur DJTS,
qui nous a également fait part des dernières nouveautés
en date en provenance du fabricant Mugen. Le Japonais s’est
attaqué de nouveau aux supports de suspension, qui bénéficient
d’un dessin plus épuré abandonnant les doubles
rangées d’ancrages parallèles. En revanche,
une compensation est apportée du côté des inclinaisons
puisque les amortisseurs peuvent à présent se coucher
de trois bons crans supplémentaires pour apporter un surcroît
d’adhérence sur les essieux respectifs. Mugen s’est
en outre attaqué aux amortisseurs en remodelant totalement
les modèles jusqu’alors en vigueur. Les nouveaux corps
offrent une rallonge en deux temps de cinq millimètres,
qui se propage jusqu’aux tiges, étirées elles
aussi de cinq millimètres supplémentaires. Soit un
centimètre
de gagné au total.
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Le MBX5 de Renaud Savoya avait le vent en
poupe ce week end. Il prendra la pole provisoire dès
la première manche de qualifications, pour terminer
finalement à la deuxième place juste derrière
Yannick Aigoin. Son auto comportait un florilège de
nouveautés.
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Le Mugen de Savoya est à présent
motorisé par un Ninja MR21-B01. On note l’usage
d’un coude parabolique pour raccorder le pot d’échappement.
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Une ligne d’échappement spécifique
auréolée du label Ninja voit également
le jour. Il s’agit bien entendu d’un modèle
de type in line.
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Mugen vient de sortir de nouveaux amortisseurs
pour le MBX5. Ces derniers étaient montés à bord
des autos officielles en compagnie des derniers ressorts à diamètre
variable.
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Le support amortisseurs du MBX5 évolue également
en allant dans le sens d’inclinaisons plus prononcées
qu’auparavant. Les ancrages superposés de cette
ultime version ont disparus, mais sont en revanche beaucoup
plus inclinés.
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Le nouveau support amortisseurs avant Mugen
côté pile. Comme on peut le voir, cinq points
de fixation ont été conservés, de même
que l’épaisseur imposante qui met à l’abri
la plaque d’éventuelles pliures lors de réceptions
scabreuses.
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Le support amortisseur arrière a
bénéficié également d’un
traitement identique en ce qui concerne l’inclinaison
plus prononcée, sur le MBX5.
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Les nouveaux amortisseurs du Mugen composent
avec des corps très différents qui ont été rallongés
de 5 millimètres. Leurs tiges ont également été étirées
de 5 millimètres. Les bouchons de fermeture conservent
le petit orifice par lequel le trop plein d’huile peut
s’échapper pour que la compression puisse se réaliser
sans connaître de point dur.
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Le second fabricant à proposer un florilège
de nouveauté sera identifié en la personne de GS
Racing.
Outre des supports d’amortisseurs remixés découverts
le mois dernier à Pierrefeu du Var, le Taïwanais s’est
cette fois attelé à développer une série
complète de barres anti-roulis pour équiper les trains
avant/arrière de son Storm. A l’avant, le diamètre
des barres options du Storm CL-1 s’échelonne à présent
de 2,3 mm à 2,7 mm. A l’arrière, trois barres
anti-roulis de 2,6, 2,8 et 3 mm sont à présent disponibles.
GS a sorti en supplément de nouveaux plots en aluminium pour
relier les deux parties du support d’aileron de l’auto,
ainsi que des noix de différentiel en acier cémenté,
mais pourvues de généreux allégements, puis
des axes de fixation des paliers centraux hyper light en aluminium.
Sur le Storm propulsion, des porte fusées out board s’invitent à bord
du train arrière. Ils sont en aluminium et proviennent de
chez Fioroni. Ils fournissent un angle de pincement supplémentaire
de 2 degrés en supplément de celui déjà apporté par
la cale in board de série.
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Le Storm de Nicolas Rodriguez sera toujours
aussi à l’aise et manifestera beaucoup d’aisance à se
situer dans le Top Ten du jour
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Le phénomène de mode du moment
est le recours obligé aux différentiels Tactyl
2. Le Storm CL-1 Pro piloté par Nicolas Rodriguez comportait
ainsi un exemplaire BBF au centre de sa transmission.
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Comme sur les XB8, les pilotes ont recours
aux points d’ancrages les plus abaissés à l’arrière
du support du Storm CL-1 Pro, afin que la garde au sol puisse
pleinement s’exprimer.
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Voici toutes les dernières options
disponibles rassemblées ici pour le Storm CL-1, dont
les supports amortisseurs déjà découverts
le mois dernier à Pierrefeu du Var.
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Ces noix de différentiel maxi allégées
sont disponibles pour le Storm CL-1, de même que ces
axes de paliers centraux light en aluminium.
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Le Storm CL-1 peut à présent
recevoir toute une panoplie de barres anti-roulis additionnelles
pour parfaire la prise de roulis de ses essieux respectifs.
A l’avant, le diamètre des barres options du Storm CL-1 s’échelonne
de 2,3 mm à 2,7 mm. A l’arrière, trois barres anti-roulis
de 2,6, 2,8 et 3 mm sont à présent disponibles.
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GS a sorti ces nouveaux plots en aluminium
qui relient les deux parties du support d’aileron de
l’auto.
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Rien que pour vos yeux, voici un gros plan
réalisé sur le Storm CL-1, 4x2 emmené par
Yann Geffroy qui reste de l’avis de chacun l’une
des voitures les mieux préparées du plateau.
Notes les astucieuses gaines passe fil disposées en
batterie, et qui permettent de ne pas éparpiller les
connectiques de liaison des servos.
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Le Storm 4x2 de Geffroy comportait ces
nouveaux porte fusées arrière en aluminium signés
Fioroni, qui confèrent un angle de pincement out board
de 2,5 degrés.
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Geffroy a mis en place un système
de plot amortisseur pour relier les deux supports d’aileron
de son auto. La base devient ainsi déformable pour éviter
le phénomène de voilure qui suit parfois une
sortie de route.
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Le Châssis utilisé par Yann
Geffroy sur son Storm comporte des fraisages pour gagner un
peu de poids.
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Le
statu quo était en revanche observé du côté du
fabricant Kyosho. Tout juste nous a t-on présenté une
sonde de tempèrature brillant par son faible encombrement,
permettant d’optimiser le réglage de son moteur.
Chez T2M, on continue de marteler
le récent
X1 CR Pro de nouvelles options, avec pour commencer une traverse
de save servo et de son renvoi d’angle de 4 mm allégée
par détourage de matière qui se pare désormais
de roulements à billes, puis une nouvelle platine de renfort
attribuée à la cellule avant. C’est surtout la
suspension qui s’est vue accordée une priorité en
recevant des amortisseurs dont le diamètre des corps a fait
l’objet d’une surenchère pour accroître
le volume d’huile brassé. L’X1 CR Pro pourra aussi
recevoir en option des masselottes d’embrayage racing en aluminium.
Ces dernières se parent de ressorts plus fermes de deux duretés
différentes. Il faudra signaler la
première apparition en course d’un X1 CR Pro transformé en
propulsion. Florian Chauve a réalisé ce tour de force
en fabriquant un nouveau châssis plié taillé sur
mesure pour reculer les masses, sans toucher à la disposition
de base 4x4 de l’auto. Seule la fixation des amortisseurs
arrière est véritablement bouleversée pour que
la suspension puisse travailler plus près des fusées.
Des coquilles provenant du premier Pirate 4x4 ont été rapportées
via les triangles inférieurs de manière à ce
que la suspension puisse venir s’ancrer au plus près
des fusées, pour un travail optimisé de l’amortissement.
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Nouvelle platine de liaison des save servo
et de la cellule avant chez T2M pour l’X1 CR Pro, dans
un aluminium traité de haute définition, et dont
l’épaisseur initiale de quatre millimètres
a été ramenée à trois millimètres
par fraisages.
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La plaque de liaison qui unit le save servo
et son renvoi d’angle arbore également une nouvelle
physionomie sur l’X1 CR Pro, grâce à cette
version épaissie qui peut en outre recevoir des roulements à billes.
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Toujours pour l’X1 CR Pro, des masselottes
en aluminium font leur apparition en compagnie de deux jeux
de ressorts plus adaptés aux contraintes du tout terrain.
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Dernière nouveauté en date affectée à l’X1
CR Pro : ces amortisseurs qui héritent de corps de plus
gros volume pour limiter l’échauffement. Remarquez
les membranes des bouchons, ainsi que les soufflets racleurs
lisses qui protègent
les tiges, qui sont constitués dans un matériau
en silicone de très haute qualité identique à celui
des joints d’étanchéité.
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Voici à quoi ressemble l’X1
CR Pro distribué par T2M, une fois transformé en
propulsion. Cet unique proto a conservé l’implantation
mécanique initiale du 4x4 comme on peut voir.
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Pour rendre l’X1 CR Pro plus exploitable
en 4x2, Florian Chauve a du refaire un châssis rallongé par
l’avant, qui concentre par conséquent d’avantage
de poids vers l’essieu arrière.
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Le châssis perso de l’X1 CR
Pro développé par Florian Chauve comporte une
cale de pincement arrière à peine dissimulée
qui procure un angle de 5 degrés aux roues, ainsi qu’une
partie pliée qui permet de servir de réceptacle
pour les accus de réception.
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La fixation des amortisseurs arrière
de l’X1 CR de Florian Chauve a été décalée
en rapportant des petites coquilles issues de l’ancien
Pirate RS des années 90 aux extrémités
des bras inférieurs. L’amortissement s’en
trouve ainsi optimisé par un travail de filtration qui
s’effectue au plus près des fusées.
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Chez RB, le C6 fera son apparition
sur les châssis engagés
en course. Ce nouveau venu bénéficie d’un carter MSC
injecté sous vide qui supprime les vésicules d’air
contenues lors du moulage de l’aluminium. Un joint in board assure
dorénavant une fiabilité parfaite de la jonction avec le
carburateur. Son roulement interne possède un chemin de billes décalé qui
limite naturellement le risque de vibrations. De son côté,
le vilebrequin hérite du summum de la préparation avec une
sortie de type Bi Turbo (un procédé exclusif de la marque).
Un nouvel échappement fut d’autre part aperçu sur la
voiture de Mehdi Annaby. Il s’agit du modèle Efra 2045 qui
distille sa puissance plus en souplesse, et qui hérite surtout d’une
pipe de sortie renforcée pour mieux supporter les contraintes engendrées
par la pratique tout terrain. Enfin, il faut signaler que le pneumaticien
GRP poursuit son programme de restructuration de toute sa gamme de
profils TT. Après avoir adopté un traitement granité destiné à calmer
l’usure, il s’est attelé ce mois-ci à relooker
"l’Atomic".
Le pneu reçoit dorénavant des mini picots à section
carrée et reliés par des barrettes par endroits. Exit donc
le dessin original à lamelles, pour une usure plus régulière
réclamée par les pilotes. Jérôme Aigoin réalisera
sa meilleure manche en compagnie de ce pneu.
Nullement en reste de
son côté, le Xray XB8 TQ reçoit depuis sa
dernière
apparition des triangles inférieurs dont l’épaisseur
s’est considérablement accrûe. Ce sera la seule modification
que nous pourrons remarquer à bord des voitures d’usine.
Un autre motoriste ne sera pas en reste pour nous dévoiler
ses dernières trouvailles, s’agissant du Français JP
Racing,
au travers des productions Novarossi. Concrètement, les nouveautés
concernent la gamme "Plus" qui s’enrichit de versions
préparées JP Racing. Elles se reconnaissent aisément à la
couleur noire de leurs carters respectifs. Trois versions TT ont été visées
par ce traitement de faveur, avec le Plus 7 transferts, le P5, et
l’ultime
déclinaison cinq transferts qui frappe depuis peu le 21 Plus.
D’une
manière plus générale, la grosse tendance du moment
qui semblait vouloir se confirmer lors de cette épreuve, est le
recours de plus en plus fréquent à des différentiels à glissement
limité de type Tactyl 2. Les pilotes auront tendance à les
installer sur l’ensemble de la transmission, même à l’arrière,
puisque ces modèles disposent, il faut le rappeler, de dentures
de pignons adaptées en conséquence en fonction des essieux
concernés. Les angles étant notamment à géométrie
variable en ce qui concerne la coupe et donc l’angle attribué aux
satellites internes.
En 4x2, le Twist présentera quelques évolutions
notoires comme un nouveau châssis traité qui possède
une fixation moteur corrigée bénéficiant à présent
de quatre vis (contre deux précédemment). La voiture
d’Herve
Aubry comportait d’autre part une fixation moteur recentrée
de cinq millimètres pour assainir la tenue de route sur les
sols défoncés. Du coup, une partie de la transmission
centrale transversale s’est décalée en direction
du bord droit du châssis.
Les qualifications:
Elles
vont se dérouler sur le sec à raison de trois manches
de cinq minutes pour tout le monde comme habituellement. En 4x2,
Frederic Mathieu engage la bagarre en plaçant d’office un
scratch en 9 tours 5.13.27 qui le situe à plus de six secondes du
Twist de Gérald Ghys. Les écarts entre les concurrents de
la tête
de liste apparaissent d’emblée plutôt impressionnants
puisque Kevin Olivier qui se trouve alors en troisième position,
est déjà pratiquement largué. Il concède quatorze
secondes de retard par rapport au leader provisoire du classement,
et accuse tout de même près de huit secondes d’écart
avec son poursuivant direct ! La quatrième place est finalement
la plus convoitée avec près de quatre pilotes qui se succèdent
dans la même seconde, seulement départagés par les
dixièmes. Il en va ainsi de Sébastien Philippot, qui parvient à prendre
l’ascendant sur Eric Lempreur, puis sur Hervé Aubry avec son évolution
fraîchement remaniée de son Twist. Certains en profitent pour
réaliser d’emblée de bonnes affaires tels le méridional
Jean-Pierre Delmotte qui engrange une demi seconde d’avance sur l’EB4
de Stéphane Marion, puis les deux Storm CL-1 du Clermontois Stéphane
Lavigne et du Savoyard Yann Geffroy alias "Monsieur propre",
qui affichent une forme olympique en parvenant à s’immiscer
dans le Top Ten. En revanche, des pilotes comme Eric De Castro ou
Eric Bellati en sont encore à chercher les réglages adéquats
de leurs châssis respectifs, et s’affichent à des places
inhabituelles vers le fin fond du classement. Mais ce n’est qu’un
début. Dans la deuxième manche, c’est justement Eric
De Castro qui va réaliser une surprenante remontée en améliorant
le meilleur temps de référence de près de deux secondes
en 9 tours 5.11.92 devant le Mad RM2 piloté par Kevin Olivier en
9 tours 5.14.10. Autre performance saisissante elle aussi, celle
réalisée
par le Varois Frederic Mathieu, qui place son Twist à la troisième
position en 9 tours 5.14.81, à quelques encablures du Storm CL-1
de Yann Geffroy et du Traction prototype de Sébastien Philippe,
qui ne s’en laisse pas compter malgré la glisse à priori
pénalisante pour son auto dans les phases d’accélération.
Un peu plus loin dans le classement, Eric Ramoneda et son traction
proto, se livrent à une bataille dans un mouchoir également
pour tenter de s’accaparer les premières places de qualifiés
directs pour les quarts, en compagnie des deux autres prototypes
de Patrick Bie et de Florian Chauve, qui oeuvrent tous deux à bord
de leurs XB8 Proto et X1 CR Pro respectifs. Dans la troisième manche, la pole position provisoire
va encore changer de mains pour passer en faveur d’Herve Aubry. Ce
dernier en profitera du même coup pour tomber le scratch précédent
avec un temps de référence établit en 9 tours 5.09.47.
Le pilote de Louviers précédera cette fois le Storm CL-1
de Stéphane Lavigne, puis le Twist d’Eric De Castro. A noter
le retour en fanfare de Thierry Franck et d’Olivier Devise aux
septièmes
et huitièmes place. Cela dit, après addition des deux meilleurs
scores, c’est finalement Frederic Mathieu qui réalise la
bonne affaire du jour en jouant la carte de la régularité.
Il écope
donc de la pole absolue face à Eric De Castro puis à Kevin
Olivier sur le Mad, et enfin Gérald Ghys sur son Twist. Derrière,
le premier Storm arrivera à la sixième place avec Yann
Geffroy, puis le premier traction à la septième place grâce
au talent de Sébastien Philippe.
Chez les 4x4, Renaud Savoya mène le bal en première
manche, et porte le nombre de tours total effectués sur cette piste à onze
tours, avec un 11 tours réalisé en 5.23.89. Son poursuivant
direct n’est autre que Michel Farina qui place son XB8 en 11
tours 5.25.38 pour deux secondes de mieux obtenues sur le Pirate
RS3 de Jérôme
Aigoin en 11 tours 5.27.51. Six pilotes seront parvenus à franchir
la barre des onze tours, parmi lesquels l’on dénombre également
Yannick Aigoin en 11 tours 5.28.04, puis Nicolas Reynaud en 11
tours 5.28.94 et Sébastien Léonard en 11 tours 5.29.59.
Le premier dix tours reviendra de droit au pilote Rémois Marc
Doucet, qui en profite pour l’occasion pour placer l’EB4
S3 le plus rapide du plateau en septième position. Soit l’une
des meilleures prestations réalisées depuis le début
de la saison. Les qualifiés
provisoires directs pour les demis finales compteront aussi sur
la présence
de Julien Lattanzio et de Laurent Tartare sur Mugen MBX5, puis
sur l’XB8
TQ piloté par Erwann Legros. Dans la deuxième manche,
Yannick Aigoin va tout tenter pour refaire parler de lui. Tentative
concrètement
réussie dans la mesure où le pilote Marseillais de souche
hisse cette fois son XB8 aux avant postes en 11 tours 5.20.07,
améliorant
donc le précédent record de circuit. Il précède
Renaud Savoya, qui en a également profité pour se rapprocher
en 11 tours 5.20.43. Comme on le voit donc, la pole temporaire
s’est
jouée ici à un cheveu. Les pilotes les plus réactifs
de ce second round s’afficheront clairement en les personnes
de Marc Doucet, qui place une nouvelle fois son EB4 en quatrième
position. Seul Jérôme Sartel parvient à le devancer
de 6 dixièmes à peine,
et lui vole la vedette pour la troisième place. Globalement,
il faut signaler que les scores enregistrés de ci de là,
seront de nature à révéler une piste donc l’adhérence
ne cesse à ce stade de se bonifier. Conséquence de quoi,
onze pilotes réussissent à tutoyer la barre des onze
tours. Les premiers à prendre le train en marche s’illustrent
avec le champion du Monde en titre Guillaume Vray, qui évolue
presque à domicile
sur cette piste de région, suivi par un autre pilote Parisien
réputé en
ces lieux qui n’est autre que Stéphane Deroch. Michel
Farina continue pour sa part à caracoller au sein du peloton
de tête
des top drivers en signant un onze tours en 5.28.49 devant Erwann
Legros et une nouvelle fois Sébastien Mutel, qui persiste et
qui signe en se maintenant à la dixième place. Cette
manche verra en outre débarquer des noms un poil moins côtés,
mais néanmoins déjà auréolés d’un
certain talent, à l’instar du Nancéen Etienne Pavet
ou bien encore de Loïc Lenaert, un pilote qui nous arrive du CFB.
La troisième
et dernière manche de qualifications sera la plus rapide. Bon
nombre d’intervenants en profitent dans ces conditions pour aligner
des temps canon à l’instar de Yannick Aigoin qui pulvérise
son précédent record en onze tours 5.16.48, avec un Jérôme
Couchon déchaîné à ses trousses, qui le
poursuit en onze tours 5.16.48 aux commandes de son Mugen MBX5.
Jérôme
Sartel conforte quant à lui sa troisième place en étant
parvenu à contenir les attaques répétées
de Guillaume Vray. En arrière plan, Mickaël Villa et Jérémy
Colle feront leur apparition au sein du groupuscule de tête du
classement facultatif. Mais après regroupement des deux meilleures
manches courues, Yannick Aigoin conserve l’avantage décisif
pour deux petits points de mieux sur Renaud Savoya et six supplémentaires
sur l’X1 CR Pro de Jérôme Sartel. Michel Farina
sera confirmé à la quatrième place, tandis que
Jérôme
Couchon fait finalement la pige d’une courte tête à Guillaume
Vray en dépit d’une égalité aux points.
La bagarre pour la dernière place de sélection directe
pour les demi finale se jouera pour sa part entre Nicolas Reynaud
et Bastien
Ferrato.
Ce dernier échouant pour treize points de retard et écopant
de la place la plus malheureuse du classement !
Les remontées:
Seules
les deux demi finales deux roues motrices se dérouleront
réellement sans encombres, mais elles ne seront en réalité pas
comptabilisées au niveau du résultat final, qui ne retiendra
par conséquent que les qualifications. La cause désignée
de ce récit écourté est l’arrivée en
trombe de la pluie sur le circuit, qui recouvre en moins de temps
qu’il
ne faut pour l’écrire, tout le terrain. Les derniers 4x2 à rouler
en feront d’ailleurs les frais avec des autos chargées de
boues à outrance provoquant des ratés au niveau des embrayages,
notamment. Ces conditions rendront alors impossible le bon déroulement
des demi 4x4 et des deux finales devant normalement s’en suivre
dans la foulée, provoquant une réunion de la commission des
pilotes qui statuera en faveur d’une remise des prix anticipée
se basant sur les résultats des qualifications seulement. Sachez cependant pour la petite histoire
que les quarts de finale, souvent les plus convoités comme on le
sait, se dérouleront
quant à eux le plus normalement du monde. On vous offre donc un
petit récit succinct de ceux-ci, qui vous donnera une idée
précise des forces en présence potentiellement aptes à pouvoir
briguer par la suite les finales, si la course s’était déroulée
jusqu’à son terme. En 4x2, le premier d’entre eux
verra la victoire revenir à François Nironi sur son proto
I-Force. Ce dernier fera pour ainsi dire une course en solitaire
en réussissant à se
détacher de son adversaire direct sur le quart d’heure de
course qui s’identifiera en la personne de David Marechal. Pour
la dernière place qualificative, Eric Ramoneda, longtemps dans
le coup, devra capituler sur un problème mécanique, et
céder
la place au Drômois David Vinson sur son Mad RM2. Dans la seconde
sous finale, Eric Lempreur s’impose en vingt cinq tours, pour vingt
secondes de mieux, à l’issue du quart d’heure de course.
Derrière, Jean Pierre Delmotte et Florian Chauve sur l’X1
CR Pro, seront restés roues dans roues au fil de l’unique
ravitaillement opéré, laissant Laurent Dedoubat sur le
carreau à l’arrivée.
Chez les 4x4, David Lartigaud va mener la danse pour dominer
son sujet et remporter la course avec un bon demi tour d’avance
sur l’EB4
S3 de Jean-Marc Lacheze, qui termine sa course au coude à coude
avec Jérémy Colle. Le second et dernier quart est le moins
rapide, et observera une lutte permanente à couteaux tirés
entre l’X1 CR Pro de Mickaël Villa et le Mugen MBX5 de Mehdy
Annaby. Pour dix secondes de bonus en sa faveur, Villa remporte
cette remontée
devant le Parisien, alors que c’est au tour de Franck Levesque
de briguer la troisième et dernière place qualificative
pour les demies, après avoir évincé de son piédestal
l’ex champion de France B Vincent Ohanessian.
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