Championnat de France Elite 1/8 Buggy
2006 - manche 4 à Viglain:
(Reportage: Karl Jaeger / Copyrights © rcinfos
- adaptaweb)
L’avant dernière épreuve du championnat
Elite TT est par tradition, toujours très attendue tel le Messie.
Il s’agit là en effet de l’une des ultimes occasions
de se refaire ou de conforter les positions pour bien figurer à l’heure
du jugement dernier en septembre prochain, à l’issue de
la clôture du championnat. C’est aussi pour certains, la
dernière opportunité de remonter la pente en tentant de
réaliser les arbitrages qui s’imposent pour grappiller les
places d’honneur, qui sait, en profitant d’un petit coup
de pompe des leaders déjà bien éprouvés par
un calendrier chargé. Cette course mettra quoiqu’il en soit
aux prises 70 4x4 et 30 4x2 sur le circuit du club Auto Modélisme
de Viglain situé entre les villes d’Orléans et de
Montargis. Fait pour le moins marquant, ce sont les pole men qui
vont réussir à s’imposer dans les deux catégories
respectives, dans la mesure où les finales en pourront se courir,
faute d’un terrain rendu impraticable par le temps. En 4x2, pour
la seconde fois de la saison, Frederic Mathieu s’attribue donc
la première marche du podium. En 4x4, la victoire revient au
Parisien et qui plus est champion du Monde en titre, Guillaume
Vray.
>> Reportages de la manche
1 à Pierrefeu du Var, de la manche
2 à Clamart et de la manche
3 à Reding.
L’ambiance, la
piste:
EPour ceux qui ne connaissent pas encore
les lieux, il faut savoir que le club modélisme de Viglain se
trouve dans la ligue 18, et qu’il est animé par une petite équipe
d’une vingtaine de pratiquants, pour la plupart tous bénévoles
au niveau de l’organisation. En arrivant sur place, dressons cependant
le constat suivant : chacun avait vraiment mis du sien pour que
la rencontre reste dans les mémoires comme un jour de fête
consacré à la voiture radio commandée. Pari réussi !
Barnums spécifiques permettant de recevoir les 100 pilotes recensés
sur les listings des inscriptions, buvette comprenant des tables
de restauration, un parking entièrement aménagé et
un super apéritif
souvenir qui se tiendra après les manches de qualifications le
samedi soir. Nous pourrons donc dire que l’accueil qui nous à été réservé fut
des plus chaleureux. Le morceau de choix du ce club reste bien
entendu la piste, que son président et aussi pilote : Philippe
Goret, met un point d’honneur à peaufiner dans ses moindres
recoins au fur et à mesure de son expérience engrangée à force
de côtoyer tous les circuits de France et de Navarre. Il faut composer
ici avec un tracé fraîchement refait dont le développé a été porté à plus
de 300 mètres, soit 330 pour être tout à fait précis
et qui glisse énormément. Pour corser la difficulté,
les jumps sont légion avec en supplément quelques chicanes
bien ficelées, une table US particulièrement impressionnante
et des cordes balisées avec du tuyau qu’il s’avère
préférable de ne pas trop approcher sous peine de rester
immobilisé. Ajoutez encore à cela des Woops et des passages
en rondins à franchir, et vous obtenez un circuit du genre plutôt
musclé !
Précisons que le comptage sera assuré par
le club, une fois n’est pas coutume. Signalons aussi l’extrême
bonne volonté des organisateurs qui auront déployé jusqu’au
terme de la manifestation une folle énergie pour conserver une
piste en état, coûte que coûte.
La météo:
Décidemment, les T-Téistes semblent
avoir la poisse, puisque après un brin d’arrosage
en Avril à Clamart, ainsi que le mois dernier à Reding,
les Dieux décideront de remettre le couvert lors de la journée
du dimanche. Du coup, si les qualifications se dérouleront
le plus normalement du monde sur le sec et par temps chaud, il
ne pourra malheureusement pas en être de même concernant
les remontées. Exit donc le passage obligé par les
quarts, les demies et les finales, par la faute des trombes d’eau.
Après un long moment d’attente au cours duquel la
commission des pilotes décidera de statuer en faveur de
l’arrêt pur et simple de la course aux environs de
13 heures, la remise des prix sera lancée, et officialisera
les résultats en s’arrêtant sur les classements établis à l’issue
des qualifications.
Les nouveautés
dans les stands:
Quand bien même la mi saison est maintenant
déjà bien amorcée, l’affluence de matériel
inédit continue de se déverser sur cette catégorie
reine, comme en témoigne ce qui va suivre. A n’en
pas douter les fabricants jouent le timing des deux événements
majeurs qui arrivent presque coup sur coup à grands pas,
que sont les championnats d’Europe et du Monde.
A tout seigneur tout honneur, commençons
une fois n’est
pas coutume par les pneumaticiens qui se sont mis à l’honneur
lors de cette quatrième rencontre de la saison. A commencer
par le Français Medial Pro qui annonçait
dans la foulée deux nouveautés de taille. La première
vient d’un nouveau mode d’identification des duretés
qui entrent dans sa gamme de profils. Par le fait, un emballage
redessiné fait son apparition pour traduire visuellement
ce changement. Les pastilles de couleurs permettant d’évaluer
les gommes disparaissent dorénavant au profit d’une
appellation que l’on retrouve gravée au dos de chaque
boîte. Medial Pro a eu dans cette démarche, la volonté de
simplifier le repérage. C’est pourquoi à cet
effet, trois distinctions entrent désormais en jeu. La
gomme la plus souple est baptisée "Snow".
Elle conviendra pour temps froids et pistes glissantes. Elle
promet de faire également la part belle aux châssis
lorsque le terrain est humide. Cela dit, par précaution,
le fabricant préconise de la laisser de côté pour
une autre variante lorsque la tempèrature vient à dépasser
20 degrés environ, sauf cas exceptionnel. A ses côtés,
nous trouvons maintenant une gomme à caractère
plus universel appelée "Rainbow",
qui donnera beaucoup de motricité dès que la tempèrature
dépasse les 15 degrés. Elle permet de disposer
d’un
pneu très précis et qui devrait se montrer redoutable
au niveau de la motricité, et ce dès lors que le
thermomètre se stabilise au dessus des 15 degrés.
La dernière mouture de gomme répond à l’appellation
de "Sun", et permettra de rouler en toute
sérenité par temps chaud où à l’occasion
des finales. Sa dureté de gomme ne varie pas, mais il
s’agit
de pneus qui demandent dans ce cas une légère période
d’échauffement pour donner ensuite toute leur plénitude,
en particulier sur les circuits poussiéreux. Encore plus
attendu, Medial Pro présentait également une nouvelle évolution
de son Adhéris, baptisée Adhéris 2. Les
pneus dévoilés sur l’épreuve du jour étaient
encore à l’état de prototype, il convient
de le signaler, et ne devraient être commercialisés
dans leur version définitive, qu’après le
championnat d’Europe. Ce nouveau pneu devrait motricer
beaucoup plus fort que son prédécesseur et se montre
d’ores
et déjà un soupçon plus haut et plat au
niveau de la bande de roulement. Il a été conçu
pour compléter le Katana, bien que ce dernier ait prouvé son
efficacité sur environ 90% des pistes. L’Adhéris
2 devrait marquer sa différence par une capacité de
réaction supérieure dès que le terrain subit
de la dégradation. Le staff Medial annonce ce pneu comme
un poil moins performant que le Katana sur la poussière
fine, mais plus apte à motricer et plus confortable sur
les sauts et dans les ornières disposées en appui.
Il pourra donc volontiers venir se substituer à l’ancien
Adhéris, à l’Easy et enfin au Véga,
pour vous donner un ordre d’idée quant à son
potentiel.
Du côté de la concurrence, il faudra signaler
le retour de la marque SLD qui vient de concevoir un nouveau
pneu prénommé le "Killer".
Ce pneu à large bande de roulement, et parfaitement plat
de surcroît, se compose d’une multitude de mini picots à section
carrée qui font penser à un Joly. Il est également
parsemé de lamelles rectangulaires veillant au maintient
latéral. A suivre dans tous les cas.
Chez l’importateur de
la marque Thunder
Tiger, Model Racing
Car, Jean-Luc Cravanzola s’est déplacé pour épauler
ses pilotes et veiller au respect du nouveau cahier des charges
défini pour faire évoluer les EB4 S3. Les autos
officielles de Jean-Marc Lacheze, Sébastien Mutel
et de Bastien Ferrato (Marc Doucet étant absent) recevaient
donc pour l’heure
une nouvelle plaque support de triangulation inférieure à l’arrière,
en quatre millimètres d’épaisseur. Celle-ci
visait à accroître l’angle d’anti-cabrage
pour faciliter les passages dans les zones adhérentes
et trouées, en prévision là encore du
prochain tracé à venir qui sera celui de Ripoll
en Espagne. On remarquera que des rondelles avaient été mise
en place de chaque côté sous la cale en question,
de manière à porter l’angle à la
valeur très respectable de six degrés !
Au niveau du train avant également, les EB4 S3 enregistraient
des modifications, à l’instar de la nouvelle épure
attribuée au save servo et à son renvoi d’angle.
On constate que la barre de liaison présente autrefois
dans la configuration d’origine de l’auto, a
refait son apparition à bord. Cela dit, celle-ci est
totalement modifiée,
puisqu’elle a notamment été raccourcie
pour occasionner un certain strabisme convergent prononcé du
save servo et du renvoi concerné. L’objectif
a visé ici
la réduction de l’effet Ackerman, avec dans
le même
temps des biellettes de direction qui ont été rallongées.
Concrètement, il s’en ressent sur le terrain
une voiture qui rentre beaucoup plus aisément en courbe
et dont les variations d’ordre géométriques
ne varient plus d’un pouce à l’enfoncement
des suspensions. En d’autres termes, l’EB4 S3
ne prend ainsi plus de pincement ni d’ouverture lorsque
ses suspensions s’activent.
L’importateur MRC
a également levé le
voile sur deux nouveau servos de la gamme Hitec dont
il assure la distribution.
Il s’agit de modèle analogiques haut de gamme
se conformant à deux
nouvelles appellations. Tout d’abord, le HS 965 MG,
qui vient remplacer dans la hiérarchie de la gamme
l’ancien
925. Il s’agit d’un boîtier capable de
fournir 10 kilos de couple pour une vitesse de déplacement
de 0,10 secondes pour effectuer un angle de 60 degrés.
En second lieu, nous trouvons le HS 985 MG qui se substitue
au précédent
945, et qui délivre quant à lui un couple encore
plus bestial donné pour 12,5 kilos, et dont la vitesse
un peu moins rapide s’établit quand même à 0,12
secondes sur 60 degrés. Plusieurs éléments
sont d’ores et déjà à créditer
en faveur de ces deux boîtiers, dont la conception
reprend des transistors Mos Fet. Il s’agit de la présence
de moteur induit en cloche qui entrent dans leur composition,
puis de fils torsadés de grosse section. Enfin, leurs
connecteurs sont plaqués or. MRC avait également
amené dans
ses valises la toute dernière formulation de son nouveau
carburant Technofuel, testée depuis
déjà un
certain temps par ses pilotes sur une grande diversité de
moteurs. La nouvelle mixture mise en avant pour une utilisation
tout terrain profite d’un changement au niveau de l’huile
et de l’apparition d’additifs anti-friction et
anti-échauffement.
Le Technofuel "New" est disponible
en 25% de nitrométhane, conditionné en bidons
de respectivement 1, 2 et 5 litres, puis en 35% exclusivement
en bidon de 2 litres.
Chez T2M, le staff officiel a
débarqué dans
ses valises en compagnie de nouveaux paliers en ergal anodisé qui
s’adressent à l’X1
CR Pro. Leur conception en deux parties permet désormais
de réaliser des interventions rapides en course, lorsqu’il
s’agit d’extraire le différentiel central
de sa structure. Le fabricant Hong Nor a également
planché sur
la transmission et propose à cet effet une couronne
dont le nombre de dents a été ramené à 46
dents, afin de donner un surcroît de vigueur aux accélérations.
Enfin des axes en acier traité au molybdène
font leur entrée en scène pour remplacer les
archaïques
modèles dotés de circlips. Leurs fermetures
s’effectuent
ici par écrous nylstops plus fiables. Sur les autos,
Jérôme
Sartel avait procédé à l’enlèvement
du renfort de cellule à l’arrière. Une
mesure visant à autoriser une plus grande flexibilité du
châssis afin que la suspension fasse mieux son travail
pour pouvoir réaccélérer plus tôt
dans les courbes affectées d’un relief meurtri.
La direction a également fait l’objet d’un
soin tout particulier dans la mesure où de légères
retouches au cutter seront visibles sur les autos confiées
aux Top drivers, au niveau des bras inférieurs. Une
mesure destinées à favoriser
l’accès aux porte fusées jusqu’à leurs
butées mécaniques.
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L’ X1 CR Pro de Jérôme
Sartel progresse encore d’un ton dans la
hiérarchie des TT de pointe. Il sera l’auteur
du septième temps à l’issue des qualifications.
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On notera que le pilote Nordiste Jérôme
Sartel à procédé à la suppression
du renfort de cellule arrière sur son X1
CR Pro. Une mesure qui permet au châssis de mieux travailler
dans les trous et d’assainir quelques peu la conduite.
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Voici un aperçu des dernières
options en date qui s’adressent à l’X1
CR Pro. On distingue des paliers centraux en
aluminium anodisé et en deux parties, ainsi qu’une couronne centrale
désormais disponible en 46 dents.
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Jérôme Sartel adoptera les
deniers ressorts rouges les plus souples
au niveau de l’essieu arrière. Relevez aussi
la grosse barre anti-roulis de 3 mm faite
maison, ainsi que la présence d’une cale de
pincement maxi de 3,5 degrés.
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L’X1 CR pro peut à présent
recevoir ses axes en acier traités qui
sont totalement dépourvus de circlips. Ces derniers
sont avantageusement remplacés ici par des écrous
nylstops pour réaliser la fermeture.
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L’autre X1 CR Pro officiel de Mickaël
Villa utilisera les ressorts jaunes de dureté intermédiaire
au niveau du train avant. Un dispositif qui permet de mieux
amortir les retombées des tremplins de saut.
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Les fusées en ergal se
distinguent à la direction de tous les X1 CR Pro engagés
dans le championnat Elite. Notez les cardans homocinétiques,
qui sont plutôt des versions conservatrices en acier
et qui ne satisfont pas à la mode du CVD.
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Bien qu’ils soient d’origine
fort bien conçus, avec un petit décrochement
spécifique qui permet de bien dégager les porte
fusées jusqu’à la butée, les bras
inférieurs des X1 CR Pro des pilotes officiels s’avèrent
quand même légèrement retouchés
au cutter pour autoriser un braquage au maximum
de l’autorisé.
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Sinon, sur les Pirates
RS3,
nous verrons débarquer à bord des autos un
renfort en aluminium poli entre la platine radio et la plaque
de liaison du
save servo, qui rigidifie au mieux la façade frontale
du châssis.
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Une superbe deuxième place pour
le Pirate RS3 de Jérôme Aigoin délibérément
le plus rapide du plateau Elite. Petit à petit, l’auto
et la mise au point affûtée du jeune Marseillais
de souche, ont permis de se rapprocher des leaders jusqu’à venir
désormais venir jouer les premiers rôles !
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Le Pirate RS3 bénéficie
pour l’instant de très peu d’options.
Ses performances n’en sont ainsi que plus méritoires.
En tous les cas, Jérôme Aigoin signera
ses meilleures performances du jour en compagnie de pneus
Ellegi et de la dernière version Evo 2 du moteur Picco
P- 21.
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Le Pirate RS3 dispose d’origine
d’un excellent filtre à air de forme
ovale, qui reste utilisé en majorité à 95%
par les pilotes disposant de cette auto, attestant par là même
de son efficacité.
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Parmi les astuces que l’on relève
le plus au niveau du filtre à air à bord du
nouveau Pirate RS3, il faut noter l’ajout d’une biellette
verticale qui vient prendre son ancrage directement
au sein du support afin d’éviter tout démantèlement
possible lorsque la voiture se retrouve chahutée sur
le toit.
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Voici les étriers de fusées du
Pirate RS3 comme vous ne les avez encore jamais vus. On voit
bien à quel point l’objectif de vouloir protéger à tout
prix l’articulation des cardans à l’avant,
a été atteint par le constructeur de cette
machine (Ho Bao).
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Jérôme Aigoin roule avec
des porte fusées avant en ergal qui
reçoivent un allègement par fraisages non débouchant
interposés. Notez l’entaille pratiquée
d’origine sur les chapes, qui permet de dégager
le rayon de braquage maxi sans que les jantes ne viennent
frotter contre celles-ci. Voilà à coup sûr
ce que l’on appelle de la conception rigoureuse !
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L’installation radio du
Pirate RS3 le plus rapide comporte les servos numériques
les plus puissants de la gamme Futaba, qui ne sont autres
que les fameux S9351. Soit 13 kilos de couple pour un temps
de réaction des plus rapide également entre
les ordres donnés depuis l’émetteur et
leur retranscription concrète en action.
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Le support amortisseurs avant du
Pirate RS3 comporte deux rangées d’ancrages
superposées. Jérôme Aigoin utilise l’avant
dernier trou des points du haut, qui limite déjà pas
mal la prise de roulis tout en offrant une garde au sol moyenne
de nature à limiter les transferts de masses à l’accélération.
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La triangulation inférieure
du Pirate RS3 s’annonce vraiment redoutable
comme on peut le constater en jetant un petit coup d’oeil
par en dessous. Il faut souligner le travail remarquable
qui a été accompli de série pour libérer
le passage du porte fusée à la direction.
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Jérôme Aigoin fait appel
en option, à ce renfort en aluminium poli qui
vient trouver ancrage de part et d’autre de la plaque
de save servo et de la platine radio.
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Chez X-Ray, c’est plutôt
le statu quo qui est observé, grâce à des
voitures au caractère
très abouti, il faut bien l’admettre. Soulignons
simplement aujourd’hui chez RB l’accession dans
le Top Ten du jour en 4x4, du tout dernier C6, avec Mehdy
Annaby à ses
commandes. Chez Kyosho, nous pourrons apercevoir une enveloppe
de filtre à air remaniée dont le but avoué est
d’assurer une meilleure stabilité de la cartouche
en mousse de filtration.
Chez Radiosistemi, une politique
d’attente
est adoptée sur les Crono RS3, qui demeurent seulement
parés
des nouveaux ressorts multi rebond de coloris divers. A noter
sur ces autos, quelques dispositions qui sont le fruit de
la réflexion
de certains pilotes, et qui ont conduit ces derniers à installer
des cardans centraux Hudy dérivés de l’XB8
ainsi qu’une barre anti-roulis dont le diamètre
se situe selon les cas entre 2 et 2,5 mm sur l’essieu
arrière,
pour gagner en stabilité et en direction.
Derniers
fournisseurs à ne
pas être en reste également, les optionneurs
comme Fioroni qui par le biais de leur distributeur Medial
Pro nous proposent
un châssis traité et allégé à outrance
par le biais des allègement dont le concepteur de
Pavie est désormais coutumiers. Toujours chez Fioroni,
nous repèrerons
un support comme toujours très imposant et doté de
deux rangées d’ancrages superposés, qui
s’adresse
cette fois au MP777 SP2.
Les motoristes comme Rossi seront
aussi sous les feux de la rampe. Trois moteurs viennent compléter
la gamme du distributeur, avec pour commencer une version
Speed 5 T qui comme son nom l’indique est un moteur
pourvu de cinq transferts qui se présente comme un
carter à prix
abordable pour se lancer dans la catégorie TT. L’importateur
de la marque a également levé le voile sur
une version 5 transferts baptisée X 5, destinée à motoriser
cette fois les voitures de piste 1/10e 200 mm. Mais la véritable
nouveauté sera incontestablement le moteur Cobra revendiquant
son appartenance à la gamme Axe. Fortement inspiré par
le moteur dont disposait déjà depuis l’an
passé le
pilote Espagnol Robert Battle, le Cobra dispose d’une
chemise à six
transferts et d’un relookage total de ses organes.
Cette
avant dernière rencontre du championnat 2006
marquera encore la venue de nouvelles séries de pièces
spéciales
en aluminium conçues par l’Américain
King Headz pour le Mugen MBX5, ainsi qu’un outillage
de dernière
minute apparu chez JP Racing. Jean-Paul Calendreau s’est
attelé à concevoir divers ustensiles de très
haute précision qui permettent de démonter
n’importe
quel moteur thermique sans risquer d’abîmer quoique
ce soit. On trouve notamment un extracteur de chemise qui évite
de recourir au traditionnel collier en rilsan, lorsque celle-ci
se fait récalcitrante dans son cylindre. Dans tous
les cas :
que du beau !
Les qualifications:
En 4x2, comme on l’aurait deviné, on
retrouve tous les habitués des places d’honneur aux avant
postes dès la première manche qualificative. En tête
du cortège, le traction proto du Savoyard Sébastien Philippe,
qui sera le plus apte à pouvoir se rapprocher de la barre fatidique
des 8 tours sans y parvenir néanmoins, en 7 tours couverts en
5.11.00. Il devance ainsi de sept dixièmes l’EB4 S3 du Nivernais
et ex champion de France qui plus est, Stéphane Marion, qui réalise
pour sa part un 7 tours en 5.11.07. Donc des écarts particulièrement
serrés comme on peut le voir. Le Twist de Frederic Mathieu suit
ces deux protagonistes à la trace en 7 tours 5.13.46. Il est lui
même talonné par le Mad RM2 des productions Devise and Co
de Kevin Olivier, en 7 tours 15.66. Parmi les revenants sur la défensive,
soulignons d’emblée les réelles velléités
dont le Twist du pilote Parisien François Nironi semble vouloir
faire preuve. Ce dernier se situe en 7 tours 5.17.11 juste devant celui
de son compagnon d’écurie Eric De Castro, qui pointe quant à lui à une
seconde de retard. Un peu plus loin, nous trouvons l’X1 CR Pro
Proto développé par le Niçois Florian Chauve, qui
se voit quand même infligé près d’une dizaine
de secondes par le pole man provisoire. Signalons à toutes fins
utiles que cette première série va s’avérer
la plus lente, bien que vingt pilotes soient parvenus à boucler
les sept tours au cours des cinq minutes réglementaires.
Dans la deuxième manche, c’est au tour d’un pilote
bien connu de la catégorie de marquer son retour d’une forme
olympique, en la personne d’Eric Bellati. Ce dernier va surprendre
tout le monde là où on ne l’attendait pas, et s’accapare
ainsi le scratch en 7 tours 5.09.47. Cela dit, il faut remarquer que
tous les temps se sont d’une manière générale
améliorés. Le Twist de Frederic Mathieu en a profité pour
se rapprocher en 7 tours 5.10.66, en compagnie de l’autre Twist
de Christophe Dupuis, victorieux le mois dernier à Reding. De
son côté, Stéphane Marion consolide une quatrième
place en réalisant des chronos au temps au tour qui s’inscrivent
tout à fait dans le sillage des leaders. L’une des plus
belles remontées aux avant postes est effectuée par Eric
De Castro qui se place en cinquième position, puis par Sébastien
Philippot, Régis Fouret et le Clermontois Stéphane Lavigne,
qui se casent tous trois dans le Top Ten de cette série. Une remarque
toutefois : les écarts entre le pole man et le tenant de
la dixième position se sont encore accentués avec environ
quinze secondes de battement. La troisième manche sera finalement
la plus rapide. Au cours de celle-ci, l’infatigable Frederic Mathieu
continue sur sa lancée et parvient encore à améliorer
le meilleur temps de référence en 7 tours 5.06.45, soit
sept secondes de grappillées sur son premier round. Dix neuf pilotes
vont réussir à s’accaparer les sept tours. Dans ce
dernier round, Eric Bellati fait une nouvelle fois parler de lui en réussissant à écarter
son rival Parisien François Nironi de la deuxième place
provisoire, avec un temps de référence réalisé en
7 tours 5.09.64 contre 7 tours 5.10.51 pour le dernier cité. Dans
la foulée, Sébastien Philippe profite des quelques gouttes
de pluie qui viennent renforcer la motricité de son traction pour
faire la pige à Stéphane Marion, en lui raflant au passage
une bonne seconde pleine. Les retardataires qui ont pris le train en
marche refont à l’occasion surface avec par exemple Yann
Geffroy qui s’immisce à la sixième place.
Au classement définitif, Frederic Mathieu hérite finalement de
la première ligne à égalité aux points avec
Eric Bellati, qui prend donc par le fait la seconde position. Sébastien
Philippe prends ensuite l’ascendant sur l’EB4 de Stéphane
Marion, qu’il devance de deux points, alors que François
Nironi occupe la cinquième position sur la grille devant Eric
De Castro. Les sélectionnés en demie directe compteront
aussi parmi eux une grande pluralité de châssis, puisque
Kevin Olivier et Sébastien Philippot ont réussi à placer
leurs Mad RM2 respectifs en septième et neuvième positions,
puis Régis Fouret son proto à la treizième place. En 4x4, la marque Mugen va mettre la main mise sur la première
manche. Le champion du Monde Guillaume Vray se montre d’entrée
de jeu le plus rapide en neuf tours 5.28.50, et devance l’un de
ses plus farouches adversaires qui n’est autre que Jérôme
Aigoin, qui pointe quant à lui en neuf tours 5.36.74, puis l’XB8
TQ de l’Alésien Michel Farina, qui s’instaure comme
le premier d’une longue série de pilotes classés
en huit tours, en huit tours 5.08.96 précisément. En tant
que postulants au titre de fin d’année, Renaud Savoya réussit
pour sa part à tenir en respect pour deux secondes de bonus seulement
le Kyosho MP777 SP2 piloté par le très régulier
Julien Lattanzio, qui se situe en huit tours 5.11.27, et qui se trouve
lui-même suivi par le Storm CL-1 Pro du vice champion d’Europe
en titre Nicolas Rodriguez. Un peu plus loin mais quand même à plus
de dix secondes du meilleur temps, on retrouve l’XB8 TQ de Yannick
Aigoin, qui se dispute la septième place dans un mouchoir de poche
avec l’X1 CR Pro de Jérôme Sartel. Arnaud Matohanza,
ex transfuge du CFB, matérialise à l’occasion de
cette première sortie son intrusion au sein du Top Ten de ce round
dit d’observation.
Lors de la seconde manche, comme tout à l’heure en 4x2,
les temps au tour se mettent à tomber les uns après les
autres. La suprématie des Mugen MBX5 continue cependant de s’exercer,
avec toujours Guillaume Vray visiblement d’une aisance rarissime,
qui va faire cavalier seul au poste des neuf tours. Le Parisien s’éloigne
quand même de son scratch de tout à l’heure en neuf
tours 5.36.36, à environ six sept seconde du Pirate RS3 de Jérôme
Aigoin, puis encore une de mieux sur le MBX5 de Renaud Savoya. Parmi
les figurants succéptibles de venir par la suite jouer les premiers
rôles, signalons la belle pugnacité dont font preuve les
autos de Nicolas Rodriguez et surtout celle de Jérémy Colle.
Un nom jusqu’à présent peu habitué à rivaliser
d’aussi près avec les ténors de cette catégorie.
A noter aussi la belle bagarre que se livrent Erwann Legros et Jérôme
Ezazian en arrière plan pour la sixième place. Cette série
permettra en annexe de mettre en valeur quelques unes des étoiles
montantes du star système, tel Mehdy Annaby, qui supplante dans
ce round l’X1 CR Pro du Nordiste Jérôme Sartel de
trois dixièmes de seconde. Même remarque concernant Sébastien
Cayrol, ex champion du 4x2, puis Loïc Alvarez, qui obtiennent
tous deux leur billet d’accès provisoire pour les demies.
A ce stade des qualifs, la pôle position est pour ainsi dire acquise.
Mais Guillaume Vray bien décidé à ne pas en rester
là, réédite ses précédents exploits
et s’empare pour la troisième fois consécutive du
scratch en neuf tours 5.36.50.Yannick Aigoin signe de son côté sa
meilleure manche et en profite pour se rapprocher en réalisant
le huit tours le plus véloce du plateau en huit tours 5.03.83.
Cette ultime série sera également la plus favorable à l’X1
CR Pro de Jérôme Sartel qui se glisse en troisième
position, puis à Sébastien Léonard, qui resurgit à la
onzième place. Au final, Guillaume Vray obtient donc sans surprise
la première ligne avec quatre points d’avance sur le Pirate
RS3 de Jérôme Aigoin, et sept sur l’autre MBX5 de
Renaud Savoya. Nous trouvons ensuite à égalité les
deux XB8 TQ respectifs de Michel Farina et de Yannick Aigoin à 141
points, qui ont plutôt pas mal résisté face au Storm
CL-1 Pro de Nicolas Rodriguez puis à Jérôme Sartel.
Mehdy Annaby et Erwann Legros ferment la marche des dix premiers temps
du classement.
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Podium 4x2 :
La victoire revient à Frederic
Mathieu devant Eric Bellati et Sébastien Philippe |
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Podium 4x4 :
Guillaume Vray arrache sa première
victoire la saison devant Jérôme Aigoin et Renaud
Savoya |
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