Championnat de France Elite 1/8 Buggy
2006 - manche 5 à Lempdes:
(Reportage: Karl Jaeger / Copyrights © rcinfos
- adaptaweb)
Note: toutes les photos peuvent être
agrandies par un simple clic.
La piste:
La région de Clermont Ferrand située à quelques
encablures de la ville de Lempdes où allait avoir lieu la
dernière épreuve du championnat de France tout Terrain
mettant en confrontation tous les "cadors" de
la discipline, avait au moins cette fois un avantage par rapport
aux quelques épisodes
qui nous furent proposés cette année. Le fait d’être
implantée au coeur de la carte de France pour limiter équitablement
la distance à couvrir vis à vis de tous les participants.
Une manche décisive puisqu’il s’agissait ici d’élire
au terme de la course les deux titres respectifs de champion de France.
Pour ceux qui suivent
Un petit rappel ne semble pas anodin à ce
niveau. En 4x2, les jeux ne semblaient pas encore faits à ce
stade de la saison. Mathématiquement parlant, deux hommes
se trouvent encore en lice pour le titre, avec des écarts
très proches. Il
s’agit du pilote sudiste du club de Pierrefeu du Var, Frederic
Mathieu, puis du pilote Savoyard du club de La Motte Servolex,
Sébastien
Philippe, qui sont en concurrence. En 4x4, le titre pouvait encore
se jouer entre le Mugen MBX5 de Renaud Savoya et l’XB8 de
Yannick Aigoin, même si l’avantage de notre champion
d’Europe
en titre tout frais moulu avant la course, le plaçait pratiquement
hors d’atteinte. A noter ici l’absence remarquée
de Guillaume Vray, qui a préféré rester auprès
de sa dulcinée, dans l’attente d’un heureux événement à venir.
Encore un pilote qui fut longtemps donné favoris pour le
titre dans cette classification.
>> Reportages de la manche
1 à Pierrefeu du Var, de la manche
2 à Clamart, de la manche
3 à Reding et de la manche
4 à Viglain.
Sinon, c’est avec le plus grand plaisir que tous les participants
ont pu découvrir cette nouvelle piste de Lempdes, qui est
on l’espère appelée à revenir sur la sellette
au cours des futurs calendriers à venir. Un circuit qui n’en
est pourtant pas à ses premiers coups d’essais puisqu’il
fit la part belle du championnat de France, déjà dans
les années 80. Pour mémoire, la dernière épreuve à s’être
déroulée en ces lieux en "A" remontait à 1989
!
La piste a pratiquement conservé son tracé d’origine,
avec sa ligne droite parallèle au podium et son étendue
en devers si caractéristique. Les seules différences
notoires apparaissent sous la forme de petites parcelles en ciment
et en bitume qui ont poussé comme des champignons aux endroits
appelés à subir la dégradation, ainsi que par
une table Américains de taille déjà respectable
qui apparaît en entrée de ligne droite.
A signaler une
fois encore, tout le professionnalisme de l’équipe
de ce club, qui saura prendre les décisions qui s’imposent
au moment opportun, pour déverser quelques tonnes de sciure
sur le terrain lorsque la pluie fera son apparition. L’organisation
sera vraiment parfaite et à la hauteur d’un tel événement.
Les news:
Une fois n’est
pas coutume, cette dernière manche aura
fait mentir ceux qui affirment que la fin de saison a tendance à se
relâcher question nouveautés. Chacun y allait ici de
sa dernière modification, mais surtout l’activité continuait
de battre son plein comme en témoigne toutes les pièces
ou options qui nous serons présentées par les multiples
importateurs représentés en ces lieux.
Le fabricant
Italien Radiosistemi impliqué en France
grâce à Samuel
Constantin, de la société Recab Racing, nous a tout
d’abord dévoilé une nouvelle version de son
moteur
OS, qui demeure inspirée par le carter
qui a remporté le
championnat du Monde cet été aux mains de l’Américain
Mark Pavidis. Un moteur qui équipait aussi la voiture de
John Hazlewood. Le nouveau bébé se prénomme
désormais
OS VZ Pro. Outre un carter qui continue à revêtir
un coloris noir, signe évident de l’application d’un
traitement anti-chauffe, ce bloc dispose d’un vilebrequin également
traité et dont le conduit d’admission a été profondément
rectifié et allégé, puis comblé par
de la pâte rouge, façon piste. Une nouvelle préparation
incluant une sortie d’arbre moteur travaillée avec
une quadruple cuillère turbo, voit également le jour
pour donner davantage de bas régime.
Le Crono RS
03 étrennait
aussi de nouvelles options. On commence avec des porte fusées
arrière en aluminium anodisé, et qui comportent des
prises de carrossage simplifiées réduites à deux
points d’ancrages, ainsi que des trous de fixation bien utiles
pour recevoir des racleurs de roues, pour les courses qui se déroulent
sur terrain humide. La transmission hérite également
d’hexagones de roues élargis d’environ deux
millimètres
pour bénéficier d’une meilleure assise dans
les appuis et sur piste défoncée. Ces derniers s’adressent
plutôt au train arrière en priorité. En marge
de cela, la transmission du RS 03 peut à présent
recevoir de nouvelles noix de cardan en acier, mais dont le diamètre
a été considérablement réduit, de façon à gagner
du poids au niveau des masses en mouvement. Un sauve servo renforcé par
de la fibre de graphite voit le jour pour offrir un surcroît
de rigidité au chapitre de la direction, de même qu’une
toute nouvelle série de pistons d’amortisseurs conçus
en Delrin. Ils sont identifiables à leur couleur noire,
et proposent des trous de fuite étalés de 1,1 mm à 1,5
mm pour adapter au mieux la suspension au profil du terrain. Enfin
pour en terminer, nous avons pu apercevoir des inserts en téflon
qui ont été conçus pour se glisser dans les
bouchons d’amortisseurs actuels. Ces modèles présentent
l’avantage de prendre la forme d’une rotule. D’où un
mouvement de pivot possible transmis aux amortisseurs, qui les
rendent par voie de conséquence beaucoup moins vulnérables
aux chocs qu’auparavant.
Chez T2M, des étriers
de fusées
modifiés seront à l’ordre
du jour pour équiper l’X1 CR Pro.
Ils revêtent
l’apparence de l’aluminium, et proposent désormais
de porter l’angle de châsse du véhicule à vingt
quatre degrés, contre vingt deux précédemment.
C’est plutôt le Pirate RS3 qui s’accaparait
les faveurs de l’importateur. Un boîtier radio revisité nous
a été présenté. Il est toujours en
deux parties, mais son capot supérieur voit apparaître
des renforts striés et les fixations jointées sont
maintenant vissées pour assurer une meilleure étanchéité.
Côté géométrie, les trains roulants
voient débarquer une nouvelle définition. Les triangles
inférieurs
du train arrière héritent en effet d’un moulage
modifié qui les a volontairement allongés de quelques
millimètres. Soit environ quatre millimètres pour être
tout à fait précis. En contrepartie, des portes
fusées
modifiés eux aussi, et tout en ergal, voient le jour pour éviter
que l’auto ne dépasse la côte maximale autorisée,
selon le type de pneus et de jantes employées. La transmission
de l’auto bénéficie quant à elle de
corps de différentiels en aluminium anodisé, puis
d’un
ensemble de satellites et de planétaires renforcés.
On relevait encore des cales moteur qui ont été allongées à des
fins d’offrir une assise renforcée au moteur pour
un meilleur alignement de l’entre dents, ainsi qu’un
imposant renfort de châssis qui vient prendre place entre
le socle des paliers centraux et la cellule arrière.
 |
 |
 |
 |
|
T2M nous a présenté ces nouveaux étriers
avant pour l’X1 CR Pro. Ces derniers offrent un angle de
châsse accrû qui passe de 22 à 24 degrés.
|
 |
|
Nouveau boîtier radio avec fermeture optimisée,
pour le Pirate RS3.
|
 |
|
Des triangles rallongés verront prochainement le jour
pour équiper le Pirate RS3. Ils s’accompagnent de
porte fusées arrière dont le déport a été réduit.
Le tout pour approcher désormais le maxi autorisé en
largeur par le règlement.
|
 |
|
Ces nouveaux corps de diff vont pouvoir
se substituer aux modèles d’origine du Pirate
RS3.
|
 |
|
Le fabricant du Pirate RS3 a sorti une deuxième
série
de cales moteur plus longues qui augmentent
la portée via
le châssis.
|
 |
|
Nouveau renfort de châssis pour le Pirate RS3.
|
 |
|
Le pirate RS3 pourra prochainement recevoir
cette pignonerie de différentiel renforcée.
|
De
son côté, l’importateur MRC avait
amené dans
ses valises une nouvelle gamme de servos numériques
de grand standing qui proviennent du fabricant Thunder
Tiger. Trois
modèles
inédits sont regroupés sous la dénomination "Ace
R/C". Ces trois modèles se distinguent
par leurs corps équipé d’un
imposant radiateur de refroidissement en aluminium. Ils sont
par ailleurs pourvus d’une pignonerie en acier. Dans
la hiérarchie
de ces boîtiers, le DS 1213 apparaît comme étant
le moins coupleux des trois. Il délivre quant même
la bagatelle de 9,6 kilos de couple pour une vitesse qui s’établit à 0,16
secondes pour effectuer un angle de soixante degrés
sous une alimentation de 4,8 volts. Le 1313 fait quant à lui
grimper ces caractéristiques à 12,5 kilos en
ce qui concerne le couple, puis 0,13 secondes. Le tout sous
six
volts. Enfin, le
1015 se révèle le plus puissant des trois à tous
les niveaux. Il est capable de fournir 14,5 kilos sous six
volts, pour une vitesse de 0,10 secondes. Toujours chez MRC,
Le directeur
technique Jean-Luc Cravanzola nous a fait découvrir
la
gamme d’accus lipo qui vient de débarquer
au catalogue du fabricant "Easy Copter". Il s’agit
pour l’instant
d’un pack de 7,4 volts disponible en 800 mA, qui devrait
prochainement être
rejoint par des modèles encore plus puissants dont l’ampérage
peut grimper à 1300 mA. La grosse nouveauté,
c’est
que ces derniers peuvent disposer d’un régulateur
séparé commercialisé par
Thunder Tiger, qui permet de ramener le voltage à 6
volts pour une utilisation en voiture R/C. L’avantage à utiliser
un tel système se ressent bien sûr au niveau du
poids véhiculé, lorsque l’on sait qu’un
accus lipo de ce type avec ce type de cordon rapporté ne
pèse
au grand maximum que 60 grammes. Soit la moitié bon
poids d’un pack classique en NIMH ou cadium.
Hormis cela,
il fallait relever quelques modifications visibles sur l’EB4
S3 piloté par
Bastien Ferrato. Le châssis a été repercé au
niveau des fixations de la cellule arrière. La cellule
est ainsi reculée d’un centimètre environ,
pour entraîner
un empattement visant à faciliter la maniabilité.
Le support amortisseur arrière voyait quant à lui
arriver une troisième rangée d’ancrages
intermédiaires
pour régler les prises de carrossage. Nous apercevrons
enfin dans les stands une version traction de l’EB4 S3
emmenée
par le pilote Parisien Marc Marchand. Cette voiture a été profondément
remaniée au niveau de la répartition des masses,
avec un moteur qui passe naturellement à l’avant à la
place de l’actuel servo de direction en 4x4, et dont
la fixation est inversée par rapport au sens de la marche,
de façon à pouvoir
lester un maximum l’essieu avant. Le réservoir
passe quant à lui à l’arrière et
en plein centre du châssis alors que de son côté,
la platine radio est permutée sur le flanc gauche de
l’auto. Chez Mugen,
la version quasi définitive
du MBX5 R à quelques
petits détails près, était employée
par le chef de file Renaud Savoya. Aussi avons nous pu scruter
en détail
cette mécanique flambant neuve. Cette évolution
se distingue à plus d’un titre comme par exemple
son support d’aileron qui a été reculé pour
mieux stabiliser la plateforme châssis sur les zones
de sauts. A l’avant, la plaque d’Ackerman comporte
des points d’ancrages
qui ont été reculés en rapport de la version
actuelle, avec des demi valeurs qui positionnent les biellettes
de direction sur des points intermédiaires, pour obtenir
une voiture plus facile en entrée de courbe. Le save
servo voit sa base principale inversée de manière à rendre
plus accessible la molette de réglage. L’autre
modification de taille qui frappe cette auto relève
de ses nouveaux triangles réglables aussi bien à l’avant
qu’à l’arrière.
Un système de cales encliquetables autorise à présent
leur déplacement sur leurs axes respectifs. Enfin, les
bras inférieurs du train avant ont été remoulés
différemment pour dégager entièrement
l’angle
des porte fusées jusqu’à la butée.
En
4x2, Jean-Claude Aubry a levé le voile sur une nouvelle
auto qui verra en toute vraisemblance le jour dès l’an
prochain. Elle se prénomme "Sword" et
se présente
comme une alternative entre le Vautour et le Twist. Elle reprend
du reste la triangulation du dernier cité, et adopte
une cellule en aluminium. Par rapport au Twist, notons que
la transmission par
chaîne est abandonnée et remplacée par
un mode de liaison par cardans droits à boules.
Les autres
comparses impliqués dans la compétition
ont travaillé dur pendant les congés estivaux, à l’instar
du Team Mad Racing. Olivier Devise et son équipe
a planché sur
un nouveau museau avant en forme de bouclier pour équiper
son Mad RM2. Celui-ci était visible sous l’apparence
d’un nez de châssis avant en aluminium et non plus
en carbone, sur la voiture pilotée par David Vinson.
De même,
nous pourrons découvrir ici un nouveau slipper de fabrication
maison qui devrait pourvoir équiper les autos de la
marque dès l’an prochain, et qui présente
la particularité de
pouvoir être réglable par une vis BTR interposée
située dans la continuité du corps de l’arbre
rigide de la demi transmission centrale.
Achevons ce tour des
stands non sans avoir évoqué le
cas de deux nouveaux arrivants, dont le premier d’entre
eux s’est spécialisé dans la fabrication
d’un
kit spécifique baptisé "Kat 2".
Celui-ci permet de transformer le célèbre XB8
champion de France et d’Europe 2006 en un véhicule
propulsion performant. Il s’agit du kit "Wheeling
Concept" proposé par
la société du même nom et son chef de file
Franck Fanen. Celui-ci a refait un châssis taillé sur
mesure pour la catégorie, ainsi qu’une platine
radio surbaissée,
alors que de nouvelles épures de suspension apparaissent également à l’avant.
Le second larron n’est autre que le fabricant 2C
Modélisme,
qui a entrepris la réédition du fameux Traction
Yankee des années mythiques 1980 ! Nous trouvions Eric
Ramoneda, pilote également emblématique de ces
années,
engagé aux commandes de l’un de ces engins. Des
problèmes
de radio l’affecteront durant le week end, mais les performances
semblent déjà bien au rendez-vous. Affaire à suivre...
Au chapitre des pneumatiques enfin, il n’y aura rien de vraiment
particulier à signaler, à l’exception du dernier
profil SLD "le Killer" présenté dans
une version retouchée, avec une bordure moins haute et recentrée
qui le rend moins sensible à la force centrifuge, ainsi que
la dernière version du Cubic GRP qui sera utilisée
ici par quelques pilotes comme Nicolas Rodriguez sur le gras, et
qui se différencie par des picots dont le module a été affiné.
Sinon, gageons que la part belle sera faite au Katana chez Medial
Pro en 4x4, puis au tandem Turbo Crystal en 4x2.
Les qualifications:
En 4x2, la première série va se dérouler sur
une piste rendue très humide par une violente averse matinale.
La seconde manche sera en revanche perturbée dès la
deuxième série à partir, en raison de la pluie
qui fera sa réapparition après une période de
plusieurs heures d’accalmie ponctuées par des rayons
de soleil. Du coup, c’est sur une piste à la limite
très glissante que les pilotes s’élanceront avec
témérité. Cela dit, un détail peu anodin
n’aura pas manqué d’effleurer l’esprit de
tous les observateurs. Dans ces conditions, la première série
s’est révélée beaucoup plus rapide que
la seconde. Après une période de nouveau arrosée
qui sera suivie d’un travail très important de fond
de la part des organisateurs pour parsemer le terrain de sciure,
la troisième et dernière série pourra enfin
s’élancer tardivement, aux environs de 18 heures. En
revanche, pour le classement, décision sera prise d’annuler
finalement la deuxième manche, dans la mesure où celle-ci
ne mettait effectivement pas tout le monde sur un même pied
d’égalité. Quoiqu’il en soit, c’est
Damien Mériot qui établira donc la pole position en
compagnie de son Dragon avec 46 points. Celui-ci devance à égalité de
points David Marechal, puis le traction de Sébastien Philippe
postulant au titre en troisième position en 44 points. Suivent
dans l’ordre le Storm CL-1 emmené par Stéphane
Lavigne, presque dans son jardin ici, avec 44 points puis le Mad
RM2 d’Olivier Devise. En bon métronome, Stéphane
Marion s’emparera du sixième temps à quelques
encablures de l’EB4 S3 de Jérôme Julliard puis
du Mad d’Eric Bellati. Frank Fanen et son XB8 4x2 Wheeling
Concept se placent sinon eux aussi dans le top Ten du jour en compagnie
de Pierre Minaire, qui ferme la marche. A signaler Frederic Mathieu,
qui parvient in extremis à se placer en demi finale directe à la
quatorzième place après avoir connu pas mal de soucis
durant ses manches de sélection.
En 4x4, Yannick Aigoin ne va une fois de plus pas laisser la moindre
chance à ses adversaires. Il s’accapare la première
manche devant le Pirate RS3 de son frère Jérôme,
alors que c’est Nicolas Rodriguez sur son Storm CL-1 Pro qui
s’empare du troisième temps. Ces trois hommes de tête
se trouvent cependant dans un mouchoir de poche, et se voient talonnés
par les MBX5 des deux étoiles montantes de la catégorie
: j’ai nommé Renaud Savoya et Mehdi Annaby. Un peu plus
loin, Erwann Legros crée la surprise et subtilise la sixième
place à Jérôme Ezazian. Les pilotes sudistes
demeurent très représentés durant ce premier
round, puisque Julien Lattanzio fait également partie des
hommes en forme. Jérôme Sartel et Jérôme
Couchon s’emparent quant à eux des dernières
places restantes du Top Ten Provisoire. Dans la deuxième manche,
Yannick Aigoin parviendra à rééditer son coup
d’éclat, même si Nicolas Rodriguez s’est
encore rapproché pour se faire de plus en plus menaçant.
Mehdi Annaby en profite pour réaliser sa meilleure performance
de la saison en s’immisçant à la troisième
place devant Jérôme Sartel et Jérôme Ezazian.
La surprise de ce second round proviendra d’Edouard Hugon,
autre valeur sûre désormais de la catégorie,
qui place son MP777 SP2 à la neuvième place devant
l’EB4 S3 de Bastien Ferrato. Les EB4 S3 s’en tirent du
reste avec les éloges et refont surface, avec aussi Jean-Marc
Lacheze qui postule à la onzième place, avec à ses
côtés Mickaël Villa, le Nordiste Frederic Gautier,
puis Sébastien Léonard qui se remet tout doucement
de quelques soucis de santé passagers. A l’addition
des points, le bénéfice de la pole position reviendra
tout de même Yannick Aigoin, qui termine à égalité de
points avec Jérôme Aigoin. Derrière, on retrouve
une autre égalité qui donnera un léger avantage à Renaud
Savoya face à Nicolas Rodriguez. Les cinquièmes et
sixièmes positions seront finalement occupées par les
Mugen Parisien et Marseillais respectifs de Mehdi Annaby et de Jérôme
Ezazian, qui finalisent là leur plus beau coup sur l’ensemble
de la saison. Erwann Legros apparaît quant à lui coincé entre
ces deux hommes avec son XB8. Derrière, il faudra noter la
bonne tenue de Julien Lattanzio, qui place le premier MP777 à la
huitième position, ainsi que celle du Nordiste Jérôme
Sartel, qui loge l’X1 CR Pro le plus prompt à la neuvième
place. A signaler aussi la régularité payante pour
Jérôme Couchon, auteur du dixième temps, puis
la remontée de Sébastien Léonard à la
onzième place. Les dernières places en demi finales
directes seront particulièrement convoitées et permettront
aux outsiders de se placer à bon compte, à l’instar
de Sébastien Cayrol, puis Jérôme Treignier, et
enfin Frederic Gautier.
La finale en 4x2:
Notons tout d’abord que, fait rarissime
depuis le début
de l’année, ni Frederic Mathieu, ni Sébastien
Philippe ne sont parvenus à rejoindre le rang des qualifiés
pour la der. Des mésaventures qui profitent inéluctablement
en faveur du premier cité, à qui revient le titre
après
calcul. Dans le détail, Sébastien Philippe a connu
quelques ennuis de radio durant les tours de chauffe de sa demie,
qui le contraindront à devoir rester aux stands au rang
de spectateur. Frederic Mathieu guère mieux loti terminera
sixième
de sa demi finale.
Au levé du drapeau, c’est le Mad RM2
d’Olivier
Devise qui s’échappe en tête au premier virage.
Il emmène dans sa roue l’EB4 S3 du Nivernais Stéphane
Marion, puis le Storm CL-1 de Stéphane Lavigne, alors
que le malheureux Damien Mériot fait une mauvaise opération,
puisqu’il perd le bénéfice de sa pole décrochée à l’issue
des qualifs. Parmi le lot des laissé pour compte, on dénombre également
l’auto de David Vinson et de David Marechal, qui repartent
en fond de peloton. Rapidement, Olivier Devise doit céder
le commandement sous la pression, en faveur de Stéphane
Lavigne. Ce dernier s’échappe à son tour
avec l’EB4
S3 de Stéphane Marion collé à ses rétros,
et les deux pilotes vont creuser l’écart en moins
de temps qu’il ne faut pour le dire, juste avant la valse
des premiers ravitaillements. Eric De Castro connaît quant à lui
des problème de calage qui le tiennent hors de portée
de la tête de course. Tel n’est en revanche pas le
cas de Damien Mériot et de David Maréchal, qui
reprennent quelque secondes de crédit sur le tandem de
tête.
L’arrêt
forcé d’Olivier Devise des suites d’une prise
d’accus arrachée va encore profiter au Storm CL-1
piloté par
Yann Geffroy, ainsi qu’au second Mad RM2 de David Vinson.
Mais Geffroy va connaître à son tour quelques problèmes
de calage moteur qui permettent à Damien Mériot
de s’installer confortablement en quatrième position.
Pour un temps seulement car son auto est victime de problèmes
de transmission qui vont le contraindre à carrément
devoir abandonner !
Dans ce contexte, la voie royale est toute tracée pour
les deux voitures de tête de Lavigne et de Marion, qui
se livrent néanmoins à une bourre de tous les diables.
David Maréchal
revient également comme un boulet dans leur sillage. Le
final est mémorable, car Marion parvient à dépasser
un court instant Stéphane Lavigne, avant de lâcher à nouveau
prise. Stéphane Lavigne ne va en effet pas céder à la
pression et offre au CL-1 sa première victoire de l’année,
avec Marion en deuxième position puis Marechal en trois,
et enfin Olivier Devise reparti le couteau entre les dents ! La finale en 4x4:
La finale se déroule sur
quarante cinq minutes de course. A l’issue des deux demi finales,
c’est Renaud Savoya
qui a reprise la place de numéro un sur la grille, juste devant
Yannick Aigoin. Cet ordre de départ est respecté à la
lettre durant les premières minutes, avec le Storm CL-1 Pro
et l’autre Mugen MBX5 de Jérôme Couchon qui en
ont profité pour se glisser dans le peloton de tête.
Juste avant le premier ravitaillement, Yannick Aigoin va profiter
d’un accès de faiblesse de Renaud Savoya pour lui porter
une attaque décisive et lui subtiliser le commandement de
la course. Les deux protagonistes vont ensuite faire pour ainsi dire
cavalier seul, en prenant une avance non négligeable sur leurs
poursuivants. Jusqu’au moment où Renaud Savoya doit
regagner la voie des stands, car un problème affecte son antenne
radio, et sa voiture est sujette à des pertes de fréquence.
Yannick Aigoin en profite alors pour se détacher encore plus
nettement, tandis que dans le même temps, le Pirate RS3 de
Jérôme Aigoin reprend la deuxième position que
tente par ailleurs de lui contester Nicolas Rodriguez. Peu de temps
après, Renaud Savoya repart à la quatrième place.
En faisant le forcing, et au prix également d’un pilotage
sans erreurs, il parvient petit à petit à refaire son
retard, puis à redoubler Nicolas Rodriguez. Pendant ce temps,
un second groupe de furieux composé de l’XB8 de Michel
Farina, Jérôme Ezazian et de Sébastien Léonard,
fait une seconde course à part. Le lot d’ennuis accable
en revanche tour à tour le Marseillais Julien Lattanzio, puis
Mehdi Annaby, aux prises avec un pneu découpé. Vers
la fin de course, Yannick Aigoin est maintenant à ce stade
intouchable à moins d’un incident de dernière
minute. C’est Nicolas Rodriguez qui va pourtant connaître
un souci mécanique avec l’un de ses différentiels,
et qui devra céder sa position à Michel Farina puis à Jérôme
Ezazian, tandis que Savoya conforte à deux bons tours de retard
sa deuxième place fort méritée.
 |
 |
 |
 |
|
Podium 4x2:
Victoire de Stéphane Lavigne devant Stéphane
Marion et David Maréchal |
 |
|
Podium 4x4:
Yannick Aigoin l’emporte
face à Jérôme Aigoin et Renaud Savoya |
|
 |
|